Par Liman Serge – Connectionivoirienne.net
« La chambre administrative de la Cour suprême, en son audience publique ordinaire du 22 juin 2011 a rejeté la requête N°2010-089 REP du 22 juillet 2010 émanant de l’union nationale des greffiers de Côte d’Ivoire. En conséquence la cour suprême vient de réhabiliter les 407 greffiers dans leurs droits. En foi de quoi, stipule la grosse, le présent arrêt a été signé par le président, le rapporteur et le secrétaire, le 6 août 2012 par le secrétaire de chambre Maître Affryé M. Agnès
C’est pourquoi aux noms des 407 greffiers recrutés, la coordination nationale des greffiers de Côte d’Ivoire que dirige Kouassi Kouakou « remercie le Président de la République pour avoir mis fin à la souffrance des 407 jeunes diplômés recrutés ».
C’est suite à une grève illimitée des syndicats des greffiers que, l’ex-chef de l’État, Laurent Gbagbo, par la décision N°2009-19 du 14 décembre 2009, avait autorisé le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme et le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi d’alors, à recruter des greffiers ad’hoc pour pallier toute obstruction au bon déroulement de la justice et du processus électoral pour la sortie de crise. Ainsi, une Commission interministérielle fut créée par arrêté n°701/MFPE du 13 janvier 2010, pour procéder au recrutement. Au terme des travaux de la Commission, 407 candidats avaient été déclarés admis dont 306 secrétaires et 101 attachés des greffes et parquets selon les communiqués n°311/MFE/DFC et n°312/MFPE/DFC du 19 janvier 2010. Mieux, une formation obligatoire de 10 jours à l’INFJ moyennant 15 000 F pour les secrétaires et 20 000 F pour les attachés avait été dispensée par les formateurs. En plus, des manuels complémentaires furent vendus par l’INFJ moyennant la somme de 20 000 F pour approfondir les connaissances des admis. S’appuyant sur le Procès-verbal qui a sanctionné le concours, le ministre de la Fonction publique avait adressé la lettre n°218/MFPE/DGFP/DFC du 28 mai 2010, pour mettre les admis à la disposition du ministre de la Justice. « A ce jour, nous n’avons jamais été convoqués pour remplir les tâches pour lesquelles nous avons été recrutés », avait indiqué un de nos interlocuteurs sur ce dossier. « Nous comptons sur la magnanimité du président de la République pour une solution à ce problème. Car, nous faisons confiance à ce gouvernement responsable qui continue de poser de très bons actes à travers un programme de société qui met l’accent sur la lutte contre le chômage des jeunes », a conclu Kouassi Kouakou qui était accompagné de son adjoint, Bossou Kacou.
Les 407 greffiers pourront désormais rentrer dans leurs fonctions.
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