Les locaux du groupe éditant le journal ivoirien Le Temps incendiés (Photo ; LMP via Facebook).
(AfriSCOOP ) — Les locaux du groupe éditant le journal ivoirien Le Temps, proche du Front populaire ivoirien (FPI), ont été cambriolés et incendiés par des inconnus dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan, quelques heures après des actes de vandalisme contre le siège du parti de Laurent Gbagbo, rapportent des médias.
« Six (6) individus lourdement armés ont ligoté le vigile commis à la surveillance du groupe de presse, aux environs de 23H00, après avoir escaladé la clôture qui ceinture le bâtiment. Ils ont ensuite emporté le matériel informatique avant de mettre le feu à la rédaction et aux bureaux de la direction », indique la direction du groupe direction du Groupe Cyclone, société éditrice des quotidiens Le Temps et LG Infos (proches de l’opposition) et du journal people Prestige Magazine.
L’attaque des locaux du groupe Cyclone survient après l’expédition menée samedi à Abidjan au siège du parti de M. Gbagbo, par des inconnus armés qui ont fait trois blessés légers. Le FPI a mis en cause des partisans du chef de l’Etat Alassane Ouattara. Les assaillants « sont des pro-Ouattara, on les connaît, il y en a que nous avons reconnus », a déclaré le secrétaire général du parti, Laurent Akoun. « Mensonges », a répliqué le Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel.
Par ailleurs, l’ex-ministre Alphonse Douati, secrétaire général adjoint du FPI, a été interpellé à son domicile samedi soir par la Direction de la surveillance du territoire (DST), pour des raisons non encore élucidées.
Depuis le 6 août, une série de raids meurtriers de groupes armés non identifiés est dirigée contre les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, armée composée majoritairement des forces ex-rebelles ayant combattu pour l’accession de l’actuel président Alassane Ouattara au pouvoir en avril 2011) à Abidjan et dans des localités du pays.
Les ministres Hamed Bakayoko de l’Intérieur et Paul Koffi Koffi délégué à la Défense ont formellement accusé les partisans de l’ex président Laurent Gbagbo d’être les auteurs de ces attaques, ce que nie le FPI. (Avec APA).
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