(AfriSCOOP) — Le secrétaire général intérimaire de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo), Justin Koua, a dénoncé dimanche des « arrestations arbitraires » dans les rangs de cette structure après les récentes attaques perpétrées par des inconnus contre des casernes militaires du pays
« Nous sommes dans un pays où le droit doit primer. Il y a lieu de mener des enquêtes conformément aux normes avant de culpabiliser telle ou telle personne », a-t-il relevé, lors d’un entretien avec des journalistes à Abidjan, capitale économique ivoirienne.
Selon M. Koua qui s’est dit préoccupé par les « interpellations successives » effectuées par des éléments des forces de sécurité, « 20 à 25 jeunes ont été enlevés par des hommes en tenue militaire ».
La Côte d’Ivoire subit ces derniers jours une vague d’attaques d’inconnus armés contre des casernes militaires qui ont fait au moins 11 morts et des blessés graves dans les rangs des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko a annoncé l’interpellation de « plusieurs suspects », tout en accusant des pro-Gbagbo d’être responsables des attaques meurtrières.
Plusieurs formations politiques, dont le Rassemblement des républicains (RDR, parti du président Alassane Ouattara) et le FPI ont condamné ces attaques ciblées et demandé que leurs auteurs soient retrouvés et sanctionnés. (avec Xinhua).
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