Nous avons lu, avec intérêt, l’Interview de Charles Blé Goudé dans Le Temps N° 2676 du vendredi 20 juillet 2012. Après lecture, une partie de l’entretien nous a intéressés et qui mérite, de notre part, une réaction.
En effet, à la question du journaliste : « Il semble que beaucoup vous ont abandonné et que c’est la disette… », le président-fondateur du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (COJEP) a donné la réponse suivante : « Même si c’est la disette comme vous dites, j’ai décidé de vivre mon exil sans vendre mon âme. Tout est aussi valeur morale. Le reste fait partie de la vie de tout leader. Il y en a qui entrent dans votre vie pour une raison, d’autres y entrent pour une saison et la dernière catégorie y entre pour une conviction. Je considère en ce moment que notre voiture est tombée en panne. Certains sont descendus pour faire de l’auto stop. Moi j’ai le devoir de réparer la voiture et continuer le chemin. En pareille période, le leader a le devoir de faire l’évaluation de la situation à partir d’un bilan objectif, puis de servir de stimulateur à son équipe. Cela peut prendre du temps. Pour l’instant, je laisse ceux dont vous parlez se rendre compte des limites de leur nouvelle option. Car quand vous donnez un verre d’eau à quelqu’un qui n’a pas soif, il n’en voit pas la valeur ».
Non, mon « général », nous ne sommes pas d’accord avec vous quand vous affirmez que la voiture est tombée en panne.
Non, la voiture n’est pas tombée en panne. Elle a plutôt été braquée par une coalition internationale qui a kidnappé et le chauffeur et tous les passagers.
Certaines personnes ayant pressenti qu’elle sera braquée l’ont abandonnée. Elles ont agi comme si les braqueurs les avaient prévenus.
L’enjeu du moment, c’est de libérer l’ancien chauffeur de la voiture qui était en même temps le vrai mécanicien de la voiture, ainsi que les autres passagers des mains des ravisseurs. Le chauffeur, une fois revenu et connaissant mieux sa voiture, saura faire un bon diagnostic. Si le chauffeur nous dit qu’il est fatigué ou si nous constatons qu’il présente un état de fatigue tel qu’il ne peut pas conduire, alors nous pourrons choisir, avec son accord et sa bénédiction, un autre chauffeur, un autre leader pour continuer le chemin.
Et cela avec nous tous, y compris toi-même mon « général ». L’avantage, c’est qu’il serait à nos côtés pour former des mécaniciens et assister le nouveau chauffeur.
Non, mon « général », vous n’avez pas « le devoir de faire l’évaluation de la situation à partir d’un bilan objectif, puis de servir de stimulateur » à une quelconque « équipe ».
Nous vous invitons donc à faire ce que vous pouvez faire pour que notre leader revienne parmi nous. Et qu’il fasse « l’évaluation de la situation à partir d’un bilan objectif ». Toute autre voie différente de celle-là sera une voie sans issue. Car comme l’a dit l’écrivain Malgache, Jacques Rabemanajara « personne ne sera sauvé si nul n’est sauvé ».
Nous avons tous remis ce qui se passe actuellement entre les mains de DIEU, mais nous avons l’impression que nos actes sont contraires à nos déclarations.
Restons sincèrement dans le chemin de DIEU…
Merci mon « général » de m’avoir compris !
Que DIEU bénisse la Côte d’Ivoire, l’Afrique et tous leurs enfants !
BAMBA Mamadou
Le président national du « Cri de la Liberté »
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