COTE D’IVOIRE: Deux éléments des FRCI tués dans une fusillade
Source: Koaci.com – Deux éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont trouvé la mort tôt ce matin de vendredi dans une fusillade à Abobo. Au nombre des victimes figure, un élément de la Police militaire du nom de Fatogoma Traoré.
Le démantèlement du camp du commandant Abdoulaye Kouyaté dit « Rasta » sis à Abobo par des éléments de la Police militaire placée sous l’autorité de Zakaria Koné a tourné au drame. Un autre élément proche de « Rasta » a aussi trouvé la mort en plus du décès de Fatogoma Traoré dans cette fusillade. L’auteur de cet acte, le nommé Abdoulaye Koné dit « Massa »ainsi que le Commandant « Rasta » qui avait illégalement occupé avec ses hommes l’immeuble des impôts d’Abobo situé non loin du centre des actions culturelles de ladite commune ont été appréhendés et sont présentement aux arrêts au camp génie d’Adjamé. Le caporal qui a conduit cette opération de démantèlement du camp explique qu’elle a démarré à 4 heures du matin et a permis aux éléments de la police militaire de mettre la main sur une vingtaine d’éléments FRCI qui se réclamant tous des proches du chef de sécurité de la commune d’Abobo, Gaoussou Koné dit Jah Gao. Ce dernier a également affirmé que « Rasta » et « Massa » ont également participé à l’attaque des éléments de la compagnie Féré à PK 18 dont le patron Féré est présentement en garde à vue au camp génie. Cette attaque a occasionné selon lui, la mort de deux éléments de la garde rapprochée du patron de la compagnie Féré.
Le caporal a par ailleurs précisé que l’opération de démantèlement du camp de « Rasta » a été lancée la veille, mais n’a pu aller à son terme, puisque le commandant « rebelle » avait menacé de faire exploser une grenade offensive. Pour mettre fin à ces attaques répétées entre éléments des FRCI, une réunion de la hiérarchie militaire s’est tenue ce vendredi au camp génie d’Abobo. Rien n’a filtré de cette rencontre qui s’est tenue à huis clos. « Nous ne pouvons rien dire à la presse. Nous allons rendre compte au chef d’Etat-major. Dans les heures qui suivront vous aurez un communiqué » a déclaré à la presse un commandant ayant participé à cette rencontre.
Nous apprenions par ailleurs que les éléments de la Police militaire, ont décidé de déloger les éléments des FRCi qui occupent à ce jour de façon illégale les domiciles privés et les patrimoines de l’Etat dans la commune d’Abobo et qui ne veulent pas les libérer.
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