C’est avec indignation et consternation que nous avons appris le énième drame de Duekoué, survenu le vendredi 20 juillet dernier.
En effet, selon plusieurs sources concordantes, des assaillants, des éléments des FRCI et leurs supplétifs « Dozos » ont encerclé avant d’incendier le camp de déplacés de Nahibly près de Duekoué, pour autant sous la protection des casques bleues de l’Onu.
Bilan : 206 morts. Il faut noter que ce camp abritait plus de 5000 personnes, essentiellement des autochtones de l’ethnie Guéré, considérés comme favorable au président Laurent Gbagbo.
Le Cri-Panafricain, par cette note, reste solidaire au digne peuple Wê qui n’a cessé de payer le lourd tribut depuis l’arrivée de M. Alassane Dramane Ouattara en Côte d’Ivoire.
C’est aussi le lieu d’interpeller les autorités françaises et au premier chef, le président François Hollande, qui s’apprête à recevoir le bourreau du peuple Wê. Car permettre à Alassane Dramane Ouattara de marcher sur le tapis rouge du perron de l’Elysée, c’est se rendre complice de toutes ces tueries dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Au Cri-panafricain, nous disons que la place de M. Alassane Dramane Ouattara n’est plus dans les salons feutrés des pays occidentaux mais plutôt dans une cellule de la Cour pénale internationale pour répondre de ses actes ignobles et inhumains perpétrés contre le peuple Wê et l’ensemble des ivoiriens.
Ce qui se passe à l’Ouest de la Côte d’ivoire est bien un génocide planifié par Alassane Dramane Ouattara en vue d’y installer ses compatriotes du Burkina faso. Pour payer ses seigneurs de guerre qui l’ont aidé à combattre le régime du président Laurent Gbagbo, Alassane Dramane Ouattara a autorisé plusieurs groupes armés venus du burkina Faso à s’installer sur les terres du peuple Wê. Ce sont : Amadé Ouerémi, Kouanda Lassane, Sana Salifou, Issiaka Tiendrébéogo et Issa Ouédraogo. Enfin, Alassane Dramane Ouattara craignant le retour des exilés, ce qui provoquera sa chute, utilise ces chefs de guerre qui tuent en toute impunité, un bon prétexte pour lui, de demander à la communauté internationale de lui octroyer encore plus de force militaire et d’armes pour non pas assurer la sécurité des populations mais lui servir de protection de sa personne. La licorne ayant refusé de prêter main forte à ces seigneurs de guerre, seules les forces onusiennes sont à chaque fois envoyées à l’abattoir sous l’œil complice des FRCI qui auraient du mal à sécuriser le pays. Voilà comment, alors que les FRCI et Dozos sont aussi déployés à Duekoué, les casques bleues de l’Onu qui gardaient le camp de Nahibly se sont dit être débordées par « une centaine d’assaillants ».
Pour rappelle, ils sont un peu plus de 9 792 militaires et 555 policiers de l’Onu actuellement déployés en Côte d’Ivoire. Malgré cette présence impressionnante, les FRCI et leurs supplétifs « dozos » continuent de tuer à l’ouest du pays. C’est inadmissible !
Le Cri-panafricain (Le Congrès pour la Renaissance Ivoirienne et Panafricaine), principale organisation de résistance ivoirienne et panafricaine de la diaspora, condamne avec la dernière énergie le silence complice de la communauté internationale sur les massacres dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Nous invitons sans délai, tous les dirigeants occidentaux à refuser le visa à M. Alassane Dramane Ouattara et lui interdire de voyager tant que le peuple Wê n’a pas retrouvé sa quiétude. Nous lançons ce dernier appel afin que la répétition des massacres du peuple Wê ne nous pousse pas à utiliser des moyens à notre disposition pour opposer une réaction à la mesure des actes posés dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Nous sommes très bien implantés à travers l’Europe et l’Afrique. Et nous n’accepterons pas longtemps la souffrance du peuple Wê et de tous les autres peuples de Côte d’Ivoire.
A cet effet, le CRI-Panafricain appel tous ses militants et sympathisants à prendre leur journée du jeudi 26 juillet 2012 pour se rendre massivement devant l’Elysée à partir de 8h00, à la place Chassaigne Gyon au métro Saint Philippe du roule, ligne 9, pour réserver un accueil digne d’un vrai génocidaire à Dramane Ouattara et dénoncer avec pancartes et slogans le génocide en cours à l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Fait à Paris, le 24 juillet 2012
Abel NAKI (président fondateur du Cri-panafricain)
Mail : lecripanafricain22@gmail.com
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