Notre Voie
Selon des informations en notre possession, les admis au concours d’entrée à l’école nationale de police, session 2010, ont saisi, le 27 juin 2012, la Chambre administrative de la Cour suprême à l’effet de valider leur admission et les intégrer à la police nationale. « La requête a été déposée au secrétariat général de la Cour suprême pour que cette haute juridiction reconnaisse le concours de la session 2010. Notre admission à ce concours organisé par l’Etat de Côte d’Ivoire est un droit acquis. L’administration étant une continuité, la décision du pouvoir actuel d’annuler tous les concours dont les résultats ont été proclamés après le 4 décembre 2010 ne saurait prospérer. Mieux, les admis aux concours de la douane, de l’Ecole normale supérieure ont été intégrés dans leurs centres de formation et certains sont même sur le terrain, à l’instar des douaniers. Est-ce que les actes administratifs tels que les mariages posés après le 4 décembre 2010 ont été annulés ? Non ! », a soutenu un admis sous le couvert de l’anonymat. Un autre a renchéri pour dire que leurs mères regroupées au sein d’une organisation sont allées solliciter l’intervention du président du Pdci, Henri Konan Bédié, le 31 mai dernier, à Daoukro, pour trouver une issue heureuse à leur situation. Mieux, des prêtres, des imams et des présidents d’institution ont été également saisis. Mais toutes ces démarches sont demeurées infructueuses. Puisque le ministère de l’Intérieur a lancé le concours d’entrée à l’école de police mardi dernier. Fait bizarre, le nombre de places préalablement connu d’avance sera, cette année, déterminé à une date ultérieure par le ministre Hamed Bakayoko.
Il faut indiquer que 300 ex-combattants de la rébellion ont été intégrés à l’école nationale de police, sans passer de concours, l’année dernière.
Didier Kéi
Les commentaires sont fermés.