Bnedt La réaction d’une source proche du DG sur l’affaire Diomandé Mamadou (Photo)
‘’M. Diomandé Mamadou ne peut pas nous accuser de licenciement abusif. Le BNETD a subi beaucoup de pillages lors de la crise post-électorale. Il n’y a pas eu de pertes en vies humaines. On devait procéder à des licenciements, mais nous avons maintenu notre effectif. Les six premiers mois après la crise, nous avons eu des difficultés pour assurer les salaires. Mais des gens ont profité de la crise pour dire que leur sécurité est menacée, qu’ils ne peuvent plus venir en Côte d’Ivoire. Nous avons effectué un contrôle des effectifs. Il y’a eu beaucoup de bruits autour de certains noms de personnes. Il n’y avait rien du tout. Obou Armand a été DG du BNETD, sous Ahoua Don Mello, on lui a proposé un poste de conseiller technique, selon nos textes. Il a souhaité partir, en optant pour un départ volontaire. Quant à M. Békrou, c’est la même procédure. M. Tihi Kpao Victor était conseiller technique et maire de Duékoué. Il a été muté à l’ONEP, (Office national de l’Eau). Ce qu’on lui reprochait, c’est une absence chronique. Sous Ahoua Don Mello, il gérait tranquillement sa commune, on ne lui reprochait rien. On fermait les yeux sur ces absences. Il a été souvent suspendu, pour absences prolongées. Il a choisi un départ volontaire. M. Diomandé Mamadou a monté un cabinet de formation et gère en plus de ses fonctions au BNETD, deux sociétés immobilières. Ce qui est incompatible avec ses fonctions. Nous lui avons proposé un départ volontaire pour concurrence déloyale et absence chronique. Il vient au travail, fait seulement une heure de temps flanqué de deux gardes de corps et toute la journée il est à son cabinet de formation. M. Franck Komenan écope d’une sanction disciplinaire pour absences répétées. Il n’a pas été renvoyé. Quant à Yao Yao Jules, il était chauffeur de l’ancien DG, M. Ahoua Don Mello, après le pillage de notre matériel roulant, il était inopérationnel. Avec lui, il y avait au total huit (8) chauffeurs. Il a conduit M. Ahoua Don Mello pendant 10 ans, nous lui avons conseillé un départ volontaire. Personne n’a été jeté à la rue et puis M. Amadou Soumahoro ne nous a jamais saisi pour nous demander de virer M. Diomandé Mamadou. Le SG par intérim du RDR n’a jamais interféré dans la conduite des affaires au BNETD. On ne vous a pas dit la vérité sur M. Diomandé Mamadou. Nous n’avons subi aucune intervention politique. Sous Ahoua Don Mello, il avait déjà reçu plusieurs avertissements pour absences répétées. Nous tenons toutes les preuves à votre disposition’’.
Propos recueillis par Igor Wawayou
L’Intelligent d’Abidjan
Lire aussi l’Interview de Diomandé Mamadou sur ce lien.
…………..
Amadou Soumahoro, SG du RDR: « Je ne suis pas à l’origine des malheurs de Diomandé Mamadou »
Propos recueillis par M.W L’Intelligent d’Abidjan
Profitant de sa présence au lancement d’un journal à Pullman hôtel, L’IA a interrogé Amadou Soumahoro sur l’affaire de licenciement de plusieurs cadres du BNETD.
M. Diomandé Mamadou, chef de projet au BNETD qui vient d’être licencié vous accuse d’avoir instruit M. Kra Koffi Pascal, DG de cette structure de le virer pour militantisme avéré au FPI alors qu’il se réclame du RDR. Il soutient aussi que c’est parce qu’il s’est présenté contre vous aux législatives que vous avez obtenu sa tête pour vous venger.
Diomandé Mamadou et moi, nous sommes des frères parce que appartenant à la même région, Séguéla et à la même religion l’Islam. Notre fraternité transcende la vie politique. Je ne peux pas écrire contre un frère de même région, (Séguéla) pour qu’on lui ôte le pain de la bouche. Je ne peux jamais écrire contre lui, contre un petit frère. Que Dieu m’en garde. Je ne l’ai jamais fait et je ne le ferai jamais. Lui et moi, on voulait tous les deux nous mettre au service de notre région, mais malheureusement, il n’a pas été élu. Je voulais lui présenter mes excuses et le rassurer pour lui dire que je ne suis pas à l’origine de ses malheurs. M. Kra Koffi Pascal, DG du BNETD, ne me connaît pas. On se voit des rares fois au cours de ces officines décentralisées et des manifestations officielles.
M. le ministre, vous venez d’assister au lancement d’un journal. Doit-on retenir que l’organe officiel du RDR est créé aujourd’hui?
Oui, nous avons aujourd’hui un journal qui accompagnera le RDR et le président Alassane Ouattara et tous les républicains. Nous voulons un journal de vérité, qui puisse dire la réalité des choses et la vérité dans notre pays. C’est pourquoi nous sommes fier aujourd’hui de ce titre « La Matinale » qui, je le sens, dira la vérité aux Ivoiriens.
Est-ce à dire que si le ministre est injoignable, ce journal nous apportera les informations que nous rechercherons?
Absolument ! Ce journal doit aller au delà des informations sur le RDR. Il doit aussi donner des informations sur ce qui se passe dans la nation. Pour présenter le programme gouvernemental, la mise en œuvre de toutes ses promesses. Mais en même temps, ce journal doit être celui qui interpelle les uns et les autres. Et qui permettra au président et aux décideurs de se ressaisir dans la droite ligne de l’aspiration du peuple ivoirien que ce journal doit représenter. Donc si vous cherchez le SG et que vous lisez « La Matinale »
Vous allez bientôt entamer une tournée. Pouvez-vous nous donner le contenu du message que vous livrerez?
Le premier message que nous livrerons est que nous devons nous battre afin que justice soit rendue aux victimes de la crise post-électorale. Nous nous battons pour la réconciliation nationale que le chef de l’Etat a mise au cœur de ses activités pour la cohésion sociale. Si nous voulons la réconciliation nationale, il faut aussi que justice soit rendue aux victimes. Et c’est au bout de ce processus que la réconciliation sera solide, vraie. Dans quelques jours notre tournée dans le pays vise à remobiliser les Ivoiriens. Nous réclamons que Justice soit rendue le 13 août à l’audience de confirmation des charges qui seront retenues contre ceux là mêmes qui se sont rendus coupables de graves crimes dans notre pays. Que cette audience de confirmation réaffirme ces choses là. On ne peut pas penser un seul instant que toutes ces choses qui se sont passées puissent être classées dans la rubrique des faits divers. Nous allons à travers le pays, demander aux Ivoiriens de se mettre débout pour que justice soit rendue à la Haye, à Abidjan. Que justice soit rendue partout où les faits seront traduits devant les juges. C’est donc un message de remobilisation.
Les militants de votre parti se plaignent de ce que vous êtes enfermé dans une tour d’Ivoire?
J’ai trois numéros portables connus par tous les militants du RDR qui restent ouverts 24h/24. Je suis le seul qui prend tous les appels et je ne peux aussi répondre à tous les appels. Mais rassurez-vous, je suis le secrétaire général d’un parti populaire et de masse. Je suis disponible. Je suis le SG du RDR, faites un sondage auprès de nos militants, ils vous diront que j’ai trois numéros. Je peux vous rassurer que je suis sur pied dès 5 heures pour me coucher souvent à 2 heures du matin. La preuve je suis là et d’ici je pars au siège.
Les commentaires sont fermés.