« Au momentoù l’Alliance interethnique de Côte d’Ivoire, de nombreuses structures et les autorités nationales s’attèlent à rendre effectif le ‘’vivre en-
semble’’ prôné par le Président Ouattara, madame Jacqueline Chamois, mère de Michel Gbagbo veut entraver cette volonté’’. Ces propos ont été tenus par Ayaké Germain, président de l’Alliance interethnique de Côte d’Ivoire qui était face à la presse le jeudi 5 juillet 2012 au siège de la Convention des associations libres de la société civile de Côte d’Ivoire aux Deux Plateaux. Germain Ayaké estime qu’au-delà du débat juridique, l’attitude de la mère de Michel Gbagbo tendant à mettre en avant la nationalité française de son fils, est tendancieuse. Cette façon de faire, a pour objectif, soutient-il, de mettre à mal les bonnes relations entre la Côte d’Ivoire et la France. Or, argue Ayaké Germain, Michel Gbagbo ne saurait être Ingrid Bettencourt [franco-colombienne autrefois enlevée et détenue par la rébellion des Farc colombiennes pendant plusieurs années, ndlr]. Et quand on lui oppose la même exploitation de la nationalité française de Michel Gbagbo pour obtenir sa libération en 1992 après les événements du 18 février, le conférencier répond que le contexte n’est pas le même. ‘’La Constitution de 2000 et le code de la nationalité ont aboli la double
nationalité en Côte d’Ivoire’’, argumente-t-il. ‘’Cette dame refuse de se rendre à l’évidence que si la responsabilité d’un ivoirien est prouvée dans la cri-
se postélectorale de 2010, cet ivoirien devrait être entendu. C’est ce qui explique l’arrestation de son fils’’, a ajouté Ayaké Germain. Qui se félicite de ce
que le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume, ait été reçu par son homologue français le 2 juillet à Paris en dépit de la plainte de Michel Gbagbo et de
l’activisme de Jacqueline Chamois.
SD
L’Intelligent d’Abidjan
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