Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, et ex-seigneur de guerre, Guillaume Soro, a été reçu en audience, hier, par Claude Bartolone, le tout nouveau président de l’Assemblée nationale française. Pour autant la visite n’est pas passée inaperçue. Et pour cause, Soro est dans le collimateur de la justice internationale pour les exactions commises par son ex-armée, les Forces nouvelles (FN) puis les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, nées des FN), et aussi pour l’enrôlement d’enfants-soldats. Soro est, de surcroît, arrivé à Paris sous le coup d’une plainte déposée par Michel Gbagbo, fils de l’ancien président ivoirien, « pour enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants ». Sa mère avait exhorté Bartolone « à ne pas recevoir le geôlier d’un ressortissant français qui demeure détenu du seul fait de son patronyme »
liberation.fr
Commentaires Facebook