Monsieur SORO,
En main le courrier d’un de vos courtisans qui certainement avec votre bénédiction, s’en prend lâchement à Madame CHAMOIS, mère de Michel GBAGBO.
N’ayant cure de vos sbires qui ne font qu’exécuter vos volontés, je m’adresserai donc directement à vous. Après avoir achevé la lecture de cette diarrhée littéraire qui se veut être une réaction au communiqué de Madame CHAMOIS, je dois dire que vous devez être soulagé que le ridicule ne tue pas, sinon quelle hécatombe aurait lieu autour de vous. Madame CHAMOIS, citoyenne française s’est émue auprès du Président de l’Assemblée Nationale de son pays du fait qu’il daigne vous recevoir. On sait aujourd’hui que cette visite acquise laborieusement a été quémandée, en rampant obséquieusement aux pieds des collaborateurs de Monsieur BARTOLONE. On sait aujourd’hui que Monsieur BARTOLONE bien mal à l’aise à préférer se plier à cette mascarade plutôt que de provoquer un incident diplomatique en annulant au dernier moment cette rencontre. Personne n’est dupe Monsieur SORO. Tout le monde sait que vous avez les plus grandes difficultés du monde à vous faire recevoir. Mais surtout, qui peut sérieusement reprocher à Madame CHAMOIS de s’émouvoir de cette rencontre malheureuse auprès de Monsieur BARTOLONE, Président de l’Assemblée Nationale Française.
En quoi cela vous regarde ?
Dans votre envolée de diatribes qui frise parfois le ridicule vous confirmez ce que cette brave Dame a toujours prétendu, c’est que vous n’avez rien contre son fils, et n’articulez rien contre lui dans la mesure où vous imputez les mêmes faits au père et au fils, alors que les deux avaient des rôles totalement différents.
En d’autres termes Michel serait responsable de ce que vous imputez à son père, contrairement à tous les principes du droit qui voudraient que chacun soit responsable de ses seuls actes. Il est vrai qu’on ne saurait trop exiger d’un ancien rebelle, subitement bombardé Premier Ministre, puis Président de l’Assemblée Nationale – essayez de transformer un cheval de basse cour en cheval de course et vous verrez le résultat !
Par ailleurs, vous devez savoir que dans une vraie démocratie, un citoyen peut librement exprimer son mécontentement à l’un de ses représentants, sans encourir les massacres auxquels vous êtes habitué ni le torrent d’injures que déversez actuellement sur cette brave Dame.
Votre sbire s’efforce ensuite de faire une comparaison ridicule entre Madame CHAMOIS et le père de Mohamed MERAH, allant jusqu’à affirmer que Michel GBAGBO s’est rendu coupable de crimes contre l’Humanité, sans en citer un seul !
Vos laudateurs ne craignent vraiment pas le ridicule !
Mohamed MERAH a tué et revendiqué ses crimes, quel crime Michel a-t-il commis et lequel a-t-il revendiqué ? Même vos comparaisons apparaissent stupides avec un minimum d’examen.
A qui doit-on vous comparer, vous qui avez les mains dégoulinantes de sang ! A côté de vous que Mohamed MERAH apparaît comme un enfant de chœur si l’on devait comparer ses actes aux vôtres.
Que diront vos sbires, Monsieur SORO si vous deviez être inculpé pour toutes les exactions commises à l’encontre de populations civiles depuis 2002 ?
Que diront vos sbires, Monsieur SORO si vous deviez être inculpé pour les massacres dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire ?
Par ailleurs, votre laquais ne craint pas de reprendre tel un perroquet vos délires sur le déni de la nationalité française de Michel GBAGBO.
Pourtant cela est une question franco-française qui ne vous concerne en rien. En effet, au nom de quoi et de qui pouvez-vous vous substituer aux autorités françaises pour remettre en question la nationalité française de Michel GBAGBO ? En ce qui concerne les attaques personnelles faites à Madame CHAMOIS quant à l’éducation de son fils, elles sont à l’image de celui qui les profère : basses, ridicules et lamentables.
C’est donc tout ce que vous avez trouvé à dire ? Des propos outrageants, mensongers et stupides à l’encontre d’une mère ? Quel courage !
Ne savez-vous pas que les attaques personnelles sont l’arme des faibles et des lâches ? Que dis-je, vous ne le savez que trop bien. Votre laudateur finit son délire et ses élucubrations littéraires par des basses flatteries sur votre personne.
Le flatteur et le flatté doivent beaucoup se ressembler !
Alassane TRAORE, Juriste.
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