Le président du Rjr invite la coalition houphouëtiste à ne pas céder au langage «guerrier» et à l’invective qui a caractérisé l’ancien régime. Pour Karamoko Yayoro, l’usage du «bon ton» doit être de rigueur chez les dirigeants à l’égard de l’opposition. «Soyons humbles dans l’exercice du pouvoir. Nous devons parler aux militants du Fpi pour les convaincre sur le processus de réconciliation», a-t-il plaidé hier à son QG d’Abobo-Belleville au cours de la remise des permis de conduire à plusieurs jeunes de la commune « martyre». Selon le député, le pays est sur la voie du progrès depuis l’arrivée du président Ouattara à sa tête. «Nous disons que c’est le temps de la construction des routes, des écoles, des ponts. Nous devons bannir le tribalisme, la xénophobie dans nos propos», a indiqué le président de la jeunesse de la rue Lepic. Pour lui, Abobo doit sortir de la précarité qui caractérise cette cité dortoir depuis des lustres. «Les élus travaillent pour qu’Abobo cesse d’être une cité martyre pour devenir une commune du développement », a fait savoir « Kara» comme on l’appelle dans le milieu républicain. Pour cette phase de lancement de remise de permis, 240 jeunes ont reçu leur sésame après avoir déboursé 60.000 Fcfa au lieu de 150.000 Fcfa exigés par l’auto-école. 230 autres jeunes attendent de recevoir leur «diplôme», ce qui fait au total 500 bénéficiaires. Karamoko Yayoro annonce d’autres gestes à l’endroit de la jeunesse qu’il veut aider à se prendre en charge. «Nous allons offrir des analyses médicales à coût réduit», a-t-il fait savoir.
Nomel Essis
L’Expression
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