L’initiative est à saluer. Tous l’ont dit à chaque passage du ministre Kobenan Adjoumani. En Côte-d’Ivoire, que ce soit à Bouaké, Béoumi, Katiola, Touba ou encore à Odienné. Réunir les protagonistes, les écouter et chercher les solutions est un premier pas. Mais comme l’ont murmuré certains ici et là, loin des oreilles du ministre, une journée de rencontre suffit-elle pour apaiser les rancœurs et régler des problèmes aussi complexes que les conflits fonciers? Cela pour dire que le feu couve toujours. Les accusations ne finissent pas. Le corps préfectoral est même accusé de faire des deals avec les Peulhs. Si les vieux tentent d’êtres modérés, certains jeunes, avec leurs discours guerriers, sont sur le pied de guerre et la situation peut dégénérer à tout moment. Vivement que le ministre Kobenan Adjoumani trouve les outils nécessaires pour éviter l’embrasement de ces zones. La réconciliation pourrait en pâtir et les esprits chagrins n’hésiteront pas à attiser le feu.
L’Expression
K.A
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