Source: West Africa Democracy Radio
Les parents des 41 ressortissants ivoiriens extradés le week-end dernier pour participation présumée à des activités subversives le long de la frontière ivoiro-libérienne s’inquiètent pour la sécurité de leurs enfants.
Le porte-parole des familles des personnes suspectées d’être des dissidents et extradées samedi dernier a déclaré que toutes les personnes concernées considèrent la décision de les remettre aux autorités ivoiriennes comme une « condamnation à mort ».
Rose Bah croit qu’ils ne peuvent pas avoir un jugement équitable avec le gouvernement d’Alassane Ouattara, ainsi ils préfèrent être jugés au Liberia qu’en Cote d’Ivoire.
Ces personnes extradées sont soupçonnées d’être des membres d’un groupe armé non identifié qui lance constamment des attaques en Cote d’Ivoire et le long de la frontière ivoiro-libérienne à partir du Liberia.
L’Inspecteur général de la police libérienne, Ibrahima Kroumah, a déclaré que son gouvernement est prêt à mettre en œuvre tout ce qui est nécessaire pour préserver la paix et la sécurité du Liberia et de ses voisins.
« C’est la manifestation de notre désir de créer une frontière libre, sans problème de sécurité, c’est pourquoi nous avons amené ces hommes ici pour vous les livrer. Et nous allons vous livrer toute autre personne que nous arrêterons prochainement », a déclaré l’Inspecteur Kroumah à la frontière entre le Liberia et la Cote d’Ivoire lors de l’extradition.
Lors de cette opération d’extradition le gouvernement ivoirien était représenté par le Capitaine Tio Keneman du bureau d’Interpol d’Abidjan.
Des observateurs refusent toujours de croire que toutes les 41 personnes livrées aux autorités Ivoiriennes sont impliquées aux escarmouches qui ont eu lieu le long de la frontière ivoiro-libérienne car elles avaient été arrêtées après les violences post électorales de Novembre 2010 en Cote d’ivoire.
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