Affaire De Dramane Ohh!!! Réponse à Jean Marc Gogognon

JM Gogognon

Par Ange Joëlle Ekissi

C’est une histoire étrange qui est en train de prendre forme dans notre pays une nouvelle fois. Qu’est ce qu’il y a d’extraordinaire que quelqu’un à qui on n’a pas donné la vie nous demande ou du moins rectifie son identité vis-à-vis de ses compatriotes. ?

En Côte D’Ivoire le faire est un délit ; plus grave ce sont les signes de la naissance d’une dictature rampante. On se croirait dans un zoo ou contre vents et marrées les singes ou les guenons auraient décidé de faire de la grimace…n’en déplaise.
Nous avons tous lu la note à la presse du CNP. En temps normal, ça devra être simple comme l’eau à boire. Le Président demande à la presse de ne pas utiliser de manière extensive le nom de son père qui est Dramane et que lui informe ses compatriotes que Ouattara Alassane est son nom. Vu sa fonction, Mr Ouattara Alassane serait mieux indiqué pour le designer dans la presse. Vraiment ce n’est pas une équation à multiples inconnues quand on sait que le nom Dramane a été ajoute en hommage et en souvenir du père par presque tous les membres de la famille.

Cependant, Une partie de nos compatriotes ont trouvé encore une fois le lieu de s’étendre dans la presse pour denier ; comme d’HABITUDE un droit élémentaire qu’est la liberté dont chaque homme dispose pour se déterminer. On écrit pour se plaindre d’un nom qui ne nous appartient pas ; dont on ne connait ni le sens (affectif) ni l’origine.

En fait, on débat du sexe des anges à la moindre opportunité. Peut-on être démocrate et s’offusquer qu’un de nos compatriote ait choisi son nom ? Notre liberté est la liberté des autres doit on rappeler.
Nous n’aurions pas écrit si les textes pour « contester » cette volonté du chef de l’état d’être identifié uniquement par son nom n’avaient pas en eux des mensonges qui nécessitent clarifications.

D’entrée, j’aimerais rappeler la nécessite qu’un homme soit appelé par le nom qui l’identifie. Ainsi, aurais-je besoin que d’un seul exemple pour étayer mes propos en faisant référence au désormais prisonnier de la HAYE Laurent Gbagbo ; qui disait lors de son audition après son transfert à la HAYE que : « KOUDOU, ce n’est pas à l’état civile, c’est juste un surnom ». Voici, une rectification de nom qui n’a choqué personne et qui ne devrait choquer quiconque.
Pourtant, combien de personnes n’ont pas utilisé « KOUDOU » pour designer Laurent Gbagbo. On croyait même avant son procès que « KOUDOU » était son nom à l’état civil. Personne n’a été inspire pour un texte creux et fleuve sans fondement. A Laurent de nous dire quel est son nom et à nous de l’accepter et de l’utiliser comme tel.
C’est dans cette catégorie « KOUDOU » ; des surnoms que « N’ZUEBA » ; « ADO » entrent. Cependant, il est important de rappeler que Mr Ouattara Alassane n’a jamais demandé à ce que son surnom politique ne soit plus utilisé. Le texte n’y fait aucune référence. « ADO » comme « Bravetche » est une marque d’affection des militants du RDR envers quelqu’un qui a fini par prouver qu’il est le « BRAVE ».

Mais là où le bas blesse, c’est l’amalgame fait par Mr Gogognon sur le supposé refuse de Mr Ouattara Alassane de reconnaitre ses origines ou de renier son appartenance familiale. Le problème en Côte d’Ivoire c’est ça. Toujours l’extrapolation et la subjectivité de nos propos. On écrit et on pollue la conscience collective de nos défaillances intellectuelles.

Mais pourquoi Mr Jean Marc Gogognon est trop mal place pour mener cette « bataille de prénom » ? Juste parce qu’il vit en Europe et précisément en Angleterre ou la notion de « First Name » et « Middle Name » est ancrée dans une société à qui on aimerait ressembler ; voir société à laquelle beaucoup de nos compatriotes détiennent la nationalité ; Lui aurait pu simplement expliquer à ses amis de la refondation que Dramane est le « middle name » de Mr Ouattara. Combien de personnes dans cette société anglaise s’offusquent qu’ils soient appelés par leur middle name ? On oublie que parfois, nous sommes tenus par une sorte de devoir d’objectivité. C’est la carence du texte produit par Mr Gogognon.

Précisément, c’est cette malhonnêteté à vouloir forcement poser un problème de reconnaissance des origines dans une situation aussi simple que celle-ci qui offusque. Pour sa gouverne, le président est d’origine ivoirienne précisément de KONG. Lui Jean – Marc n’y changera rien. C’est un village qui identifie ses enfants comme un père qui identifie ses enfants et KONG a identifié ADO comme un de ses dignes fils. Le débat est clos.
Autre parcelle d’incongruités est la raison des souffrances des peuples de Côte d’Ivoire. À lire Mr Jean – Marc Gogognon, la rébellion armée, les déchets toxiques, le rattrape ethnique (nous allons en débattre prochainement), le harcèlement des dozos, la cherté inacceptable des vivriers, la fermeture des grandes écoles seraient les causes même des malheurs de nos populations.

Ici et là, je l’arrête pour lui dire que les conséquences ne peuvent être plus indexées que les causes. Tout ce qu’il a énuméré sont les conséquences de la politique villageoise qu’a mené Laurent Gbagbo tout au long de son règne de « sang ».

les causes des malheurs de nos peuples sont imputables au Front Populaire Ivoirien dont il est membre et j’énumère : les escadrons de la mort, les recrutements tribaux dans les structures de l’état (je prends pour témoin Mamadou Koulibaly), les détournements de fonds dans les entreprises publiques, les crimes de sang, la « clanisation » de la vie sociale et politique, la résurgence de la xénophobie, l’utilisation à des fins criminels de la Fesci, l’incapacité de développer le Sud(partie utile), le flou autour du pétrole ivoirien, la dérations des mœurs, l’incapacité du FPI a bonifié les acquis depuis l’Independence, le phénomène des nouveaux riches, la non culture politique d’un parti tribal et violent ; enfin suprême des bêtises la militarisation de la vie politique ivoirienne depuis 1990 avec ses conséquences graves lors de la crise post-électorale de 2010 – 2011.

Je sais que se sera inutile de parler du charnier de Yopougon (songes et mensonges selon Mamadou Koulibaly), des viols à l’école de police qui ont attiré les distinguées compassions de Simone Gbagbo, les sept femmes cruellement et lâchement canardées par les hommes de Abehi que la méchanceté du FPI et donc de Mr Jean Marc Gogognon qualifie de « complots du Bissap ». Ils sont méchants et désinvoltes.

Nous sommes vos contemporains signifiant que nous avons vécu les mêmes événements que vous prenez le malin et nauséabonde plaisir à vouloir déformer. Plus jamais vos écrits mensongers ne seront sans réponse. Jamais vos actes barbares ne resteront sans réactions. La Cote d’Ivoire a besoin d’avancer…
Les causes de la souffrance de notre peuple sont ancrées dans le FPI à travers son existence et sa gestion humiliante, frustrante et inacceptable du pouvoir de 2000 à 2010.
La Cote d’Ivoire retiendra de vous ceux par qui le malheur a frappé notre si beau Pays.

Ange Joëlle Ekissi
Source : Lementor.net

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