Mon point de vue
Mister Lapké, ex gérant du célèbre hebdomadaire le Nouvel Horizon, précipitamment émotif à l’invective ! En ma qualité de bon chrétien, je ne peux que dire « ALLELUIA » et conclure « AMEN ». C’est cela. Imaginons un seul instant que le chef bandit d’Abidjan sorte soudainement de la forêt du banco pour dire « halt au banditism ». Ne pensez-vous pas que les Abidjanais dormiront dans la tranquilité totale ? Je souhaite simplement que l’asepsie envisagée par le tout nouveau responsable de l’organe de modération de la presse Ivoirienne, ne soit imagée en fonction de la couleur de sa nouvelle veste politique.
Cependant, bien qu’étonné que cela vienne du reponsable du défunt organe de presse le nouvel horizon, je suis d’avis avec le chef du CNP que les injures servies abondamment aux populations par toute la presse et certains responsables politiques, syndicaux et groupes de pressions, non seulement constituent des delits dans divers domaines, mais exposent les problèmes de personnalités des auteurs sur le plan psychologique. Ces injures continuelles ont aussi un impact négatif important sur le fonctionnement de nos enfants et sur les futures générations.
Le véritable mal dont souffrent en général les peuples Africains, se situe au niveau des mentalités. Cette crise de mentalité est la causse essentielle du complexe confortable des dirigeants Africains vis-à-vis de leurs homologues occidentaux, leurs offrant perpétuellement tout, parfois sans rien demander de concret en échange. C’est légitimement à cause du crucial problème de mentalité que les chefs des Etats Africains confondent l’Etat à la famille biologique, à la tribu, à la region, à la religion, aux amis et ainsi de suite. Tous ces faits doivent être dénoncés continuellement, dans l’intérêt de notre société.
Mais est-il possible de contribuer effectivement à l’évolution des mentalités à travers l’endoctrinement des insultes dans la presse et sur les réseaux sociaux en lieu et place des critiques constructives ? La thérapie sociale me semble la meilleur méthode contre l’ignorance et les problèmes de la mentalité. C’est au vue de tous ces faits que j’encourage Mr Lakpé à prendre les dispositions utiles pour l’avènement d’une presse professionnelle qui ne soit plus à la remorque des assemblages quelconques, pompeusement baptisés partis politiques, tous dépourvus de culture d’intérêt national. J’espère que Mr Lakpé bravera ce challenge sans différenciation.
Par ailleurs, j’invite Mr Lakpé à abandonner vaillamment, sa campagne d’intimidation et d’intérêt inutile liée au nom « Dramane ». Meme le père de la nation ivoirienne, le Président Houphouët ne s’était jamais soucié d’etre appellé « le vieux » qui n’est qu’un adjectif ou Djah. Peut-être que le nouveau president du CNP n’a pas encore entendu parler de « N’zueba » de « Koudou » du « Woudi » « ADO», « ADO-SOLUTION » ect… Tous les individus qui ont dirigé notre pays ont eu leurs petits surnoms sans déclencher le moindre impact de la rotation de la terre autour du soleil.
La presse doit etre encouragée à jouer son rôle de troisième pouvoir et non de la distraire inutillement à travers des menaces liees au vrai nom d’un individu, qui est entièrement libre de le changer lui-même comme bon lui semble.
Il faut eviter de réveiller accidentellement les problèmes identitaires inutiles, qui ont servi de prétexte au calvaire ivoirien, car il est su de tous que bien qu’étant originaire du Burkina-Faso, Dramane est un Ivoirien sans plus ni moins et c’est à ce titre qu’il dirige son pays. Le débat lié aux origines des invididus n’est plus d’actualité sur cette planète.
Sarkosy a dirigé la France et Obama assume actuellement l’exécutif des États-Unis d’Amérique. Mais si pour une raison quelconque Dramane veut sanctionner le nom que son père lui a donné selon nos cultures africaines, libre à lui de le faire selon son bon vouloir. Dramane peut même prendre un mandat d’arrêt international contre son nom Dramane ou s’en separer sans raison valable. En tout cas concernant la gestion de ses noms, il n’a de compte à rendre. il n’a même pas besoin d’assistance d’un conseiller encore moins de celle d’un avocat non professionnel. Mais en sa qualité de chef de l’Etat de Côte-d’Ivoire, Dramane sera critiqué en fonction des actes qu’il pose quotidiennement, par chaque individu sensible au calvaire social actuel des populations ivoiriennes.
Les populations ivoiriennes subissent énormément les nombreux effets de la rebellion armée, des dechets toxiques, du rattrapage ethnique, du harcèlement quotidien des dozos, de la cherté inacceptable des produits vivriers et médicaux de premiere necessité, de la fermeture des grandes écoles pendant que les petites écoles fonctionnent à peine, du zèle des politiciens, du racket, de la corruption génétique, du non-respect de la loi, de la psychose des complots quotidiens et l’absence totale de vision politique par rapport à la cohésion nationale. Je pense que la presse ivoirienne doit être encouragée à faire des critiques constructives sur les nombreux problèmes des populations que de la distraire avec des sujets comiques et inopportuns.
Jean-Marc Gogognon
Jean-marc1@hotmail.co.uk
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