(Xinhua) — Le gouvernement libérien a qualifié samedi de non-fondé le récent rapport publié par Human Rights Watch (HRW), une ONG internationale de défense des droits de l’Homme basée aux Etats-Unis, selon lequel le gouvernement libérien n’a pas pu maîtriser les raids transfrontaliers lancés depuis son territoire contre la Côte d’Ivoire, et arrêter le recrutement d’enfants soldats dans les attaques.
Le porte-parole du gouvernement libérien, Lewis Brown, a déclaré aux journalistes que son pays n’a aucun intérêt à menacer ses voisins ou à encourager des attaques contre d’autres pays, ajoutant que le Liberia continuerait à appliquer la politique qui interdit l’utilisation de son territoire pour déstabiliser les pays voisins.
Selon lui, une telle politique est illustrée par la présidente libérienne Ellen Johnson-Sirleaf qui assure la présidence de l’Union du fleuve Mano, ainsi que par la participation du Libéria à de nombreuses initiatives régionales, continentales et mondiales pour la paix, la démocratie et la sécurité dans le pays et dans la sous-région.
« Notre expériences ont montré que les intérêts à court et à long terme des pays de notre région sont mieux servis par l’investissement dans la paix et la sécurité dans le pays et dans la sous-région », a expliqué le ministre.
Il a indiqué qu’en effet, les dirigeants du Liberia et de la Côte d’Ivoire se sont engagés ces derniers temps à empêcher des incidents d’insécurité transfrontalière, ajoutant que les deux pays ont établi une opération conjointe de sécurité transfrontalière impliquant les autorités compétentes des deux pays.
« Les responsables de Human Rights Watch n’ont pas réussi à contacter les autorités des deux pays avant la publication de leur rapport », a-t-il conclu.
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