Par RFI
En Côte d’Ivoire, le FPI, le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo a réagi à l’arrestation au Togo et à l’extradition express, le même jour, de l’ancien ministre de la Défense Moïse Lida Kouassi. C’est le premier exilé pro-Gbagbo arrêté à l’étranger, depuis l’émission d’un vingtaine de mandats d’arrêt internationaux par le pouvoir ivoirien. Le chargé de la sécurité au FPI, Michel Amani N’Guessan, dénonce une justice sélective, une justice de vainqueurs
Deux jours après l’arrestation de Moïse Lida Kouassià Lomé au Togo et son extradition à Abidjan, le FPI, Front populaire ivoirien, est sorti de son silence. Michel Amani N’Guessan, chargé de la sécurité au FPI, dénonce les pressions et brutalités que subissent les militants de son parti, de la part des forces gouvernementales et cela sans impunité. Il dénonce une justice sélective, une justice de vainqueurs.
Calixthe Beyala dans le colimateur
Elle s’était faite remarquer, au début de la crise postélectorale, en venant à Abidjan apporter un soutien appuyé à Laurent Gbagbo. L’auteure française d’origine camerounaise Calixthe Beyala est, elle aussi, dans le colimateur de la justice ivoirienne. Le parquet d’Abidjan a annoncé hier qu’une commission rogatoire avait été transmise aux autorités judiciaires françaises contre l’auteure pour des faits de recel de fonds volés ou détournés et de blanchiment de capitaux.
Selon ce communiqué de presse du parquet, elle aurait reçu l’équivalant de 200.000 euros pour le réglement de «prétendus droits d’auteur». L’argent aurait été prélevé sur des comptes appartenant à l’une des filles de Simone Gbagbo, l’ancienne Première dame de la Côte d’Ivoire.
Les commentaires sont fermés.