Dialogue entre Ahousou Kouadio et son opposition « significative »

ABIDJAN (Xinhua) – Le Premier ministre ivoirien, Jeannot Ahoussou Kouadio, et le parti de l’ex président Laurent Gbagbo se retrouveront le 13 juillet pour définir les « modalités pratiques » d’un « dialogue politique » entre le pouvoir et l’opposition significative ivoirienne après les violences post- électorales de 2010 et 2011, a appris lundi à Abidjan Xinhua de source officielle.

« Eu égard à son programme, le Premier ministre, qui doit sous peu s’absenter du pays dans le cadre d’une mission, et nous, avons convenu de nous retrouver le 13 juillet pour définir les modalités pratiques des échanges entre le gouvernement et le FPI (Front populaire ivoirien) », a déclaré le président intérimaire du FPI, Miaka Ouretto, au sortir d’une audience avec le Premier ministre.

Le « dialogue politique » ouvert entre le gouvernement et le FPI en septembre dernier avait achoppé sur les préalables de l’ex parti au pouvoir réclamant la libération des prisonniers issus de ses rangs dont Laurent Gbagbo et son épouse, le retour des exilés, le dégel des avoirs, le respect de la liberté d’expression et de manifestation ou encore la libération des domiciles occupés et la restitution des biens confisqués.

Le gouvernement a relancé le dialogue les 27 et 28 avril lors d’un conclave à Grand-Bassam (sud, 35 km d’Abidjan).

Le FPI n’avait pas paraphé les conclusions du conclave créant un Cadre permanent de dialogue (CPD) entre le gouvernement et une dizaine de petits partis proches de l’ex président Laurent Gbagbo, à l’issue des deux jours de travaux.

L’ex parti au pouvoir, présent à l’ouverture du colloque, avait souligné y être en « observateur ».

« Nous tenions notre convention au même moment, mais nous avons tenu à envoyer une délégation à ce conclave pour adhérer à l’idée qu’entre Ivoiriens nous pouvons et nous devons nous asseoir pour discuter », a justifié Miaka Ouretto.

A l’issue de la convention, le parti de Laurent Gbagbo avait souhaité une rencontre avec le Premier ministre pour lui soumettre ses « problèmes particuliers ».

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