Source: La Nouvelle Roue » depuis Bamako
ADAMA BICTOGO
«BIG BICTOGO IS SO BIG, A VERY BIG THIEF.
HE IS A CROOK, HE STEALS A LOT OF TOGO !
SO MUCH SO MUCH, TOO MUCH TOO MUCH !
LOOKING FOR A BIG CROOK ? HIS NAME IS BICTOGO.»
Qui est le sieur Adama Bictogo ? Jusqu’au 22 mai 2012, il était Ministre dans le Gouvernement de Côte d’Ivoire, au prestigieux et très honorable portefeuille de l’Intégration Africaine. Au Mali, nous l’avons connu comme témoin de «l’Accord cadre de mise en œuvre de l’engagement solennel du 1er avril 2012», signé entre le Médiateur de la CEDEAO et le CNRDRE. Puis il devint aux cotés du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale du Burkina Faso, l’un des deux émissaires de la CEDEAO, chargés de mettre au pas la Nation malienne. Chargés de bafouer, et la souveraineté et la dignité et l’honneur du peuple du Mali ! Afin que les Maliens sachent de quel bois SAS ADO 1er se chauffe ! Et c’est ainsi que les champions de la démocratie en Afrique entendaient donner des leçons aux Maliens !
UN ESCROC DOUBLE DE VAMPIRE
Le tout-puissant Alassane Dramane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, celui-là même qui ne peut nommer le Maire de la modeste Commune d’Adjamé, l’un des plus petits quartiers d’Abidjan, qui se targue de nommer un Président pour la République du Mali, de décider de la vie des Maliens et de disposer de leur avenir immédiat ! Qu’elle est belle la démocratie ! Quand ce sont d’anciens rebelles, séditieux et factieux, qui se reconvertissent aux vertus des urnes ! Un seigneur de guerre à la tête de mercenaires, sans foi, ni loi, qui veut en imposer au Mali ! Comme on dit, à quelque chose, malheur est bon ! Car sans l’outrancière outrecuidance et l’effronterie sans bornes de SAS ADO 1er nous n’aurions jamais su qui était le triste sieur Adama Bictogo.
Est-il seulement de l’espèce humaine ? Il est permis d’en douter. Car un homme capable de détourner l’argent destiné à indemniser les victimes d’une catastrophe chimique, perd, ipso facto, sa qualité d’homme. Un tel individu est plus qu’un cannibale et se mue en une autre espèce. L’appeler encore homme c’est faire offense à la race humaine. Même le lombric vaut mieux que Bictogo ! Et pourtant, ce triste et sinistre individu est en terrain de connaissance avec les ordures et déchets de toutes sortes et de toutes catégories. Ne se nourrit-il pas, en partie, grâce à l’argent qu’une de ses sociétés tire du traitement des déchets d’Abidjan ? L’argent volé aux victimes du Probo Koala, ne l’a-t-il pas engraissé ? Il en regorge à tel point qu’il se dit prêt à le rembourser, afin d’éviter un long séjour à la MACA ? Ordure d’entre les ordures, le lombric qui participe à la régénération de la terre, est bien plus utile que votre Bictogo. Qui est capable de détourner l’argent destiné à des victimes dans la misère et le dénuement, est capable de boire du sang humain ! Vampire ou asticot, c’est ce qui qualifierait le mieux le cupide et vorace Bictogo.
Margoulin, il l’est l’Adama Bictogo, affairiste jusque dans le tréfonds de l’âme. N’est-il pas mouillé dans plusieurs affaires sales, dont certaines, comme le scandale lié au Probo Koala, remontent à l’époque de la refondation. Ainsi, il est impliqué dans l’affaire du passeport biométrique, où la société dont il est actionnaire majoritaire, s’est vue attribuer, dans des conditions nébuleuses et douteuses, le marché de la confection desdits passeports par feu Désiré TAGRO, ancien Ministre de l’Intérieur de GBAGBO.
Une autre société de l’Adama, la SATARUM GREEN SOL, s’est vue attribuer un autre marché pour la gestion des ordures ménagères, suite aux pressions exercées par Bictogo sur son homologue chargée des questions de salubrité urbaine. Heureusement que la Direction des marchés publics a retoqué ladite attribution ! Mais le scandale avait déjà éclaté.
Le scandale du Probo Koala fut, sans doute, la goute d’eau qui fit déborder le vase, mais ne représente que la partie visible de l’iceberg des affaires sales de l’impénitent affairiste. La question que l’on se pose, c’est qu’avec toutes ces sociétés, que vient faire Bictogo dans un gouvernement ? Ne pouvait-il pas, en homme d’affaires privé, gérer ses affaires comme des milliers d’Ivoiriens ? Et laisser le service de la République à d’autres fils de la CI, plus probes et plus intègres ? Car le sens de l’Etat et le service de la République ne sauraient jamais s’accommoder de la cupidité et de la rapacité, qui les avarient de façon indubitable !
Mais il est choix de l’inénarrable ADO 1er. Mettre Adama Bictogo dans le Gouvernement de la Côte d’Ivoire ! Son choix pour donner des leçons aux Maliens. C’est dire combien un tel Gouvernement est honorable. Car nul n’est désormais dupe sur la fameuse charte d’éthique à laquelle auraient adhéré les membres dudit gouvernement. L’assourdissant tintamarre des casseroles que trainait le Bictogo ayant fini de couvrir tous les bruits aux alentours de la lagune et même celui des vagues de Vridi, il ne restait plus qu’à virer le sulfureux Bictogo, de crainte que son odeur n’emporte la vertueuse et très gracieuse République de CI ! D’Agboville à Abidjan, la puanteur de Bictogo avait fini de submerger les effluves nauséabonds des déchets du Probo Koala. Même SAS ADO 1er courait le risque imminent de devenir sourd du fait du bruit des casseroles du Bictogo, mais surtout, celui de succomber aux effluves que dégageait l’ordure !
Magouilleur, il l’est l’Adama Bictogo, amateur d’argent sale jusque dans le tréfonds de l’âme. Médiateur dans la crise institutionnelle qui secoue le Mali, son souci n’est nullement la résolution de cette crise. Ce qui l’intéresse, c’est le juteux marché du fichier électoral malien, qu’il cherche à obtenir ! N’est-ce pas par des élections crédibles et irréprochables que ladite crise doit trouver son dénouement ? Tant qu’à faire pourquoi ne pas empocher quelques centaines de millions de francs CFA voire quelques milliards, au passage ? Pire, n’est-ce pas le même Bictogo qui a tenté vainement, de mettre 06 milliards de francs CFA sur la tête du Capitaine SANOGO, Président du CNRDRE ? Dans la droite ligne de toutes les maffias qui se respectent. Quand un homme devient un obstacle, on ne cherche, ni à le convaincre, ni à le contourner, on l’élimine. Comme ce fut le cas avec «IB», ex Sergent-chef des FANCI ! Et ça se prétend homme d’Etat. Et ça donne des leçons. Et ça représente une République sur la scène africaine ! Quelle est belle l’intégration africaine à l’ivoirienne, avec à la clé une carte de séjour pour les ressortissants CEDEAO !
LA «DEMOCRATIE» CEDEAO
CONTRE LE PEUPLE DU MALI
Plus belle encore est la démocratie CEDEAO qui marche dans l’illégalité la plus totale et la plus globale, soi-disant pour rétablir un «ordre constitutionnel» au Mali dont seul ADO 1er connaît le contenu. «EMBARGO TOTAL SUR LA MALI» ! Illégal et illégitime, car ne figurant dans aucun des textes qui régissent la CEDEAO. Prolongation du mandat du Président par intérim, soi-disant pour coller à la Constitution du 25 février 1992, qui ne le prévoit aucunement ! Période de Transition de 12 mois ! Aucune transition d’aucune sorte n’est prévue par la Constitution de 1992. Seul l’Accord cadre du 06 avril 2012 prévoit une période de transition dont le chronogramme devait être déterminé par le Médiateur, le CNRDRE, et toutes les parties prenantes. Et non par la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO et encore moins par le Président en exercice. Quelle infamie que de se placer hors-la-loi pour chercher à réparer une situation de fait ! Quand la loi fondamentale est inopérante, on se concerte. Aucune autre volonté supérieure ne saurait se substituer à la souveraineté du peuple souverain. C’est le cheminement qu’aurait suivi tout bon démocrate. Seulement, qu’est-ce qu’ils en savent de la démocratie, les perroquets africains de l’Occident ? Ces esclaves volontaires de la France ! Ces «peaux noires» affublées de «masques blancs».
Mais quel époustouflant retournement de veste et de sensibilité ! En 1990, pour établir les finances chancelantes de la CI, sûr et certain, que l’ADO n’avait pas encore la fibre communautaire ! Car c’est sur le dos des Maliens, Burkinabè et autres Sénégalais, que la carte de séjour renfloua le Trésor public ivoirien. Et aujourd’hui, ne voit-on pas le même ADO, converti aux vertus du communautarisme CEDEAO ? Jusqu’ à vouloir étouffer le peuple du Mali et asphyxier la Nation malienne, au nom de la solidarité communautaire ! Mais que voulez-vous, lorsque le baobab tombe, son tronc devient le terrain de jeu favori des chèvres.
Quelle indigence Monsieur le Président ! Une crise postélectorale de six mois et plus de trois mille morts, au nom de la démocratie ! Pour faire respecter le choix souverain du peuple de Côte d’Ivoire. Et c’est vous qui venez piétiner la souveraineté du peuple du Mali ? Un peuple qui ne vous a jamais rien fait de mal ! Un peuple dont vous ne faites pas partie et qui ne vous a pas élu ! Mais surtout qui ne vous a jamais rien demandé ! Le Mali est un pays de paix. Son peuple, qui a l’hospitalité chaleureuse et débordante, accueille à bras ouverts, tous ceux qui viennent à fouler le sol du Mali éternel. Avec cependant, une restriction de taille : nul en dehors des Maliens ne saurait se mêler des problèmes du Mali. Ils sont seuls habilités à dire du mal du Mali ! Tous les autres humains, ou ils en disent du bien ou ils se taisent ! Car les Maliens ont la dignité de ne pas se mêler des problèmes des autres. Nous ne demandons que la stricte réciprocité.
Monsieur le Président, que savez-vous de nos problèmes ? Avez-vous mesuré la portée d’un «EMBARGO TOTAL» sur des populations sahéliennes ayant eu une mauvaise saison des pluies ? Savez-vous seulement, que depuis 20 longues années, ce sont des margoulins apatrides, qui sous couvert de démocratie, ont sucé le sang de ce peuple ? Délité son administration, corrompu sa justice, délabré ses structures de santé et détruit son école ? Désorganisé sa défense nationale et saboté son armée ? Il est vrai qu’entre milliardaires et multimilliardaires, la solidarité de caste, joue à fond la caisse ! Sauf que chez nous, ces salariés de l’Etat, issus de milieux modestes et devenus subitement milliardaires, ne sont que de vulgaires voleurs. De lamentables voyous à col blanc qui, sous couvert de servir la République, ont tout renié. Ils ont moins de courage et de scrupule que les voleurs à la tire, et méritent moins de respect que les cambrioleurs et autres coupeurs de route ! Posez-vous seulement une seule question : comment des groupuscules de bandes dépenaillées, même armées, peuvent-ils mettre en déroute une armée régulière ?
La défaite de l’armée nationale du Mali, face à des bandits armés, n’a-t-elle pas été voulue, décidée de façon délibérée, organisée, planifiée et mise en scène par la puissance publique qui avait en charge la défense du territoire national du Mali ? Puissance publique qui a bradé les équipements, les blindés et les avions achetés à prix d’or avec la sueur du peuple du Mali. Armements que même nos petits enfants continueront à rembourser ! Même si les soldats du Mali étaient les moins braves de la terre, leur défaite ne peut s’expliquer que par l’ignominieuse trahison de leurs chefs militaires. De tout ça vous vous en foutez ! A l’humiliation de la défaite militaire, vous voulez ajouter celle de nous voir ramper par terre, devant vous ! Cela, vous ne l’aurez jamais ! Occupez vous des problèmes du peuple de CI qui a voté pour vous.
Et, il vous appartient de trouver une solution à vos problèmes de mercenaires, en dehors du Mali. Car aucun mercenaire, même drapé dans les uniformes de la CEDEAO ou de l’ONU, ne foulera le sol béni de nos ancêtres. A vouloir persister dans cette voie, c’est toute la sous-région qui s’embrase et la CEDEAO avec. Souciez-vous plutôt de votre sort et de votre mandat ! Car à force de vouloir vous en prendre au pauvre et paisible Mali, il risque fort d’être écourté. Cependant, il vous faut assumer, devant Dieu et les hommes, devant l’histoire, la lourde et redoutable responsabilité d’avoir déstabilisé le Mali et retardé les secours en faveur des populations meurtries du Nord. Car il va sans dire que sans votre forfaiture du 26 avril 2012, le pouvoir central à Bamako aurait été, déjà, stable et la reconquête du Nord entamée.
Le coup d’Etat du 22 mars 2012 a ravi le pouvoir à un membre de votre clan de Chefs d’Etat. C’est un fait historique. Remettre celui-ci sur son fauteuil et punir ceux qui se sont rendus coupables d’un tel crime de lèse-majesté est une autre histoire. C’est ce que vous avez voulu faire. Mais cela aussi, vous ne l’aurez jamais ! Car il va sans dire que si le Général ATT avait été le démocrate que vous semblez pleurer, le peuple du Mali tout entier l’aurait adulé et nul au Mali ne serait jamais assez fou, pour s’en prendre à lui. Lui-même, le Général ATT, ne proclamait-il pas que ce sont les mauvais politiciens qui préparent le terrain pour les coups d’Etat ? A-t-il seulement bien géré le Mali ? Avec une Assemblée nationale de 147 députés où 144 godillots étaient de la «mouvance présidentielle», donc à sa solde et sa botte, tout avait été verrouillé. Et il s’est cru définitivement fixé sur son sort. Sauf qu’il n’est pas Dieu.
Il a eu dix longues années pour construire le bien-être de son peuple. Il a choisi de voler et de piller le peuple, avec sa famille et ses petits camarades, vautrés dans le lucre et la luxure. C’est de cette prétendue démocratie que nous ne voulons pas ! Une démocratie de prédateurs qui s’abreuvent du sang le plus pur du peuple. Une voyoucratie kleptocrate, plutôt qu’une démocratie. Dites-nous, pourquoi, avez-vous renvoyé le margoulin Bictogo de votre gouvernement ? Votre coup de balai devrait-il s’arrêter à ce seul margoulin ? Quelle est donc cette éthique à géométrie variable : pas de malpropres dans votre gouvernement, mais vous soutenez les malpropres du Mali ! A la CI, la vertu ! Au Mali, le vice et la tourbe ?
A défaut de pouvoir balayer l’infâme Général et sa clique de voleurs, nous-mêmes, Dieu nous a envoyé le Capitaine SANOGO. Car même pour les pauvres hères et les misérables gueux, pour les «damnés de la terre», il y a un bon Dieu. Et ce Dieu, tout-puissant et miséricordieux, s’est rappelé au bon souvenir de notre indigne Général. Et si le Capitaine SANOGO s’avisait d’emprunter le même chemin que l’ignoble Général, sans nul doute, il subira le même sort ! Pour le moment, notre Capitaine est «N» fois plus honorable et plus digne que tous les Bictogo de la terre !
Sachez seulement que la Cour Internationale de Justice n’a pas été créée pour les chiens. Car lorsque nous en aurons fini avec nos problèmes, c’est devant cette instance que vous et votre CEDEAO devront répondre. Si vous n’y consentez pas, nous vous rejoindrons sur votre propre terrain, celui de la tortuosité. Ni pardon, ni oubli, pour vos crimes contre le Mali. Mais surtout pas d’impunité pour l’abjecte et abominable CEDEAO. Infâme et ignominieuse CEDEAO, criminelle et irresponsable. «EMBARGO TOTAL SUR LE MALI» ! Vous n’auriez jamais dû oser ! Mais qui sait comment les choses tourneront ?
Le falot personnage que vous avez voulu nous imposer, de façon illégale et anticonstitutionnelle, en la personne de Dioncounda TRAORE, est, sans nul doute, l’un des artisans les plus chevronnés de la descente aux enfers du Mali : la déliquescence de l’Etat, la déconfiture de l’armée nationale, le délabrement moral du pays et sa déchéance. Dioncounda TRAORE, l’âme damnée du Général ATT, plus que les deux Présidents qui se sont succédés au pouvoir de 1992 à 2012, est comptable de la démolition du Mali : tantôt comme Ministre, tantôt comme député et plus récemment, comme Président de l’Assemblée nationale. Il cumule à lui seul, 20 années de pouvoir sous les quatre mandats de cinq ans chacun, des deux Présidents de la 3ème République !
Par quatre fois Ministre d’Etat chargé de la Défense nationale, une fois Ministre de la Défense, il fut, à 51 ans, le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, coureur de jupons de Sergentes de l’armée dont il assurait la tutelle.
Après l’extraordinaire accident de parachutage qui vit disparaître le Capitaine Siaka KONE et deux de ses compagnons, trois commandos parachutistes expérimentés, dans des conditions douteuses et non encore éclaircies, Dioncounda n’avait-il pas promis, au peuple malien, une enquête dont les résultats devraient être rendus publics ? Dieu seul sait, au jour d’aujourd’hui, où elle en est cette enquête, qui remonte à 1993 !
Demandez seulement, à votre bien-aimé protégé de vous narrer son odyssée à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs (ENI) de Bamako, à la fois, comme Professeur et Directeur Général de ladite grande Ecole et vous serez définitivement fixé, quant à la moralité de ce sombre individu.
Le 1er mai 2012, ne proclamait-il pas qu’il ne resterait pas une minute de plus, à la Présidence, après les 40 jours d’intérim ? A-t-il tenu parole ? Que vaut un Chef d’Etat qui n’a pas de parole ? C’est toute l’éthique de ce sinistre personnage dénué de vertu et qui porte en lui, le vice, comme une seconde nature. (Voir document en page …). Ceci expliquant cela, vous qui n’avez que mépris pour le peuple du Mali, vous pensez que c’est ce qu’il nous faut, peut-être ! Sauf que la Constitution malienne ne lui accordait qu’entre 21 à 40 jours d’intérim. Il a en fait 40. C’est fini.
En quoi le gouvernement de la CI serait-il en droit de se débarrasser du véreux Bictogo, toujours protégé par son immunité parlementaire, pendant que le Mali serait contraint de souffrir le super Bictogo qu’est Dioncounda, comme Chef d’Etat ? Le Mali serait-il moins vertueux que la Côte d’Ivoire ? Pourquoi tant de mépris pour les Maliens et leur pays ? Et si la très grande CEDEAO, championne du monde en démocratie, daignait descendre de sa tour d’ivoire pour écouter, ne serait-ce qu’une seconde, le peuple malien ? Le peuple du Mali serait-il si con, si mineur, si infantile que l’on doive décider de son destin, en dehors de lui ? De quelle démocratie êtes-vous alors porteur ? Peut-on raser le crâne de quelqu’un en l’absence du propriétaire dudit crâne ?
LA REDACTION
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