Déchets toxiques – Les victimes saluent le limogeage de Bictogo

CHEICKNA D. Salif Source Fraternitié Matin

Dans une déclaration parvenue à www.fratmat.info, ce mercredi 23 mai, le bureau exécutif national (Ben) du Réseau pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-ci) a salué la rigueur du Chef de l’État qui a démis la veille, son ministre de l’Intégration africaine, M. Adama Bictogo. Ce, après avoir été cité par un rapport de la police économique dans l’affaire de détournement de fonds devant servir à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques.

Selon cette déclaration, « le Président vient d’infirmer toutes les rumeurs entachant sa réputation et marquer ainsi son sens de rigueur et d’austérité dans la gestion des biens publics et privés ».

Bien que le communiqué de la Présidence ne donne pas les raisons de ce limogeage, le Renadvidet-ci explique que le ministre Adama Bictogo a été remercié « pour avoir perçu frauduleusement 600 millions de francs CFA des victimes des déchets toxiques selon le rapport de la police économique ».

Par ailleurs le Renadvidet-ci, a attiré l’attention du Président Alassane Ouattara « sur le cas de Cheick Koné Oumar, inculpé pour les mêmes faits et tous ceux qui y sont mêlés de prêt ou de loin en vue de la manifestation de la vérité ».

« Le Renadvidet-ci interpelle également le ministre des Sports et Loisirs sur le financement occulte dont a bénéficié l’Africa Sport, financement provenant de l’argent des victimes des déchets toxiques détourné par son président », indique le communiqué.

Mieux, le Réseau demande au Président de la République un audit judiciaire des 22 milliards de francs CFA sur les 100 milliards reçus par l’État de Côte d’Ivoire sous l’ex-Président Laurent Gbagbo. Et exige la reprise dudit processus suspendu depuis le 17 août 2009.

Pour terminer, le Réseau réclame également « un audit judiciaire de la gestion des 18 milliards de Francs CFA sur les 22,5 milliards à la Sgbci dans lesquels 4,658 milliards ont été détournés ».

CHEICKNA D. Salif

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