Décidément, l’ancien S.G. du PDCI/RDA et fidèle lieutenant d’Houphouët Boigny refuse de prendre sa retraite politique, mieux ou pire, il a toujours su changer de camp, généralement en rejoignant les vainqueurs pour rester dans le serail du pouvoir.
Depuis la mort du père de la Nation ivoirienne, celui qui fut plusieurs fois ministre dans les années 80, a joué tellement à la pirouette qu’il a fini aujourd’hui par amuser ou agacer dans le microcosme.
Ainsi, en octobre 2000, à la présidentielle controversée, il rédigea 2 discours distincts, aussi bien dans le fond que dans la forme, l’un au cas ou le général Robert Guéi sortirait vainqueur, et l’autre dans le scénario de Gbagbo, triomphant par les urnes.
La suite est connue, il rejoignit Gbagbo qui le nomma patron du Conseil économique et social (CES).
Après le 11 avril 2011, qui marqua la chute de celui que le même Fologo qualifiait « d’écervelé frappé de Schizophrénie », notre homme alla faire allégeance à ADO, et lui proposa ses services. Refus poli du nouveau n°1 de Côte d’Ivoire.
Dans la foulée, Fologo créa le rassemblement pour la paix (RPP), et donna plusieurs fois de la voix pour se faire remarquer par ADO.
Sa dernière foucade politique en date ? L’enfant terrible de Sinématiéli veut retourner à son parti d’origine, le PDCI/RDA. Réponse de l’actuel SG du parti, Alphonse Djédjé Mady : « C’est son problème, le PDCI est la maison de tout le monde. Tous ceux qui veulent venir, qu’ils viennent ».
Une stratégie de Fologo pour s’approcher d’ADO, via le RHDP ? Sans doute, on le saura dans les prochains mois.
L’Observateur Paalga
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