Yopougon – Un militaire découvert mort dans son appartement

Images archives DR FDS-CI

De quoi est mort le caporal Gnékpié Djahi Junior, né en 1980 à Bessaboua, dans la sous-préfecture de Zikisso ? C’est la question que l’on se pose en ce moment. Ce soldat au 1er Bataillon a été retrouvé mort à son domicile, au quartier Résidentiel à Yopougon. C’était le jeudi 10 mai 2012. En fait, avancent nos sources, depuis environ trois jours, dame O.A.N, coiffeuse, n’aperçoit nulle part son voisin le caporal Gnékpié Djahi. Et ce qui l’intrigue davantage, c’est que de grosses mouches se livrent à un ballet incessant autour du logis du militaire d’où se dégage du reste une odeur pestilentielle. C’est mauvais signe. Alors, le jeudi 10 mai 2012, la bonne dame se rend à la police porter les faits à la connaissance des agents des forces de sécurité. Des éléments sont dépêchés sur les lieux pour comprendre ce qui se passe. Une fois en face de l’appartement du caporal, ils sont repoussés par une terrible puanteur. Mais venus faire leur boulot, ils défoncent la porte de la maison. C’est là qu’ils découvrent le soldat, mort étendu sur un matelas. Le corps du malheureux est dans un état de putréfaction très avancée. Après le constat d’usa- ge, la dépouille est enlevée par les pompes funèbres et transférée à la morgue d’Anyama. L’enquête ouverte immédiatement dira de quoi est exactement mort l’homme en tenue.

Madeleine TANOU
Soir Info

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Riviéra Un policier et son épouse séquestrés par des hommes armés

Des malfaiteurs se sont invités, à la Riviera-Abatta, au domicile du sergent-chef de police D.T, en service à la Direction des affaires financières et du matériel ( Dafm). Le préjudice est énorme. L’homme a perdu dans cette attaque l’un de ces plus importants attributs de policier: son arme de dotation. Les faits ont eu lieu dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 mai 2012. De fait, indiquent nos sources, il est environ 1h du matin quand les gangsters au nombre de quatre s’introduisent dans la maison du flic après en avoir défoncé la porte d’entrée. Lorsque le sergent-chef sort brutalement de son sommeil, il est trop tard. Son épouse et lui sont neutralisés. Puis, les criminels, armés de pistolets et de kalachnikovs et dont deux ont les visages masqués par des cagoules, s’emploient à fouiller le logis. Il revient que ces scélérats s’exprimaient en anglais. La langue de Shakespeare, dans laquelle le pauvre policier ne voyait que du feu. Sous le regard impuissant de leurs victimes, les bandits amassent des biens ici et là. Cinq téléphones-portables, un lecteur Dvd avec graveur, une console Play-station, une caméra numérique de marque Panasonic, la somme de 175 000 F Cfa, deux ordinateurs, des bijoux d’importante valeur marchande , des pièces administratives, des alliances et surtout l’arme de dotation du policier constituent le butin des criminels. L’arme à feu, faut-il le préciser, est un pistolet automatique de marque Berreta garni de 14 munitions et marqué du numéro D 17239 Z. Avant de quitter les lieux peu après, le gang enferme le couple dans la douche. Remis plus tard de ses émotions, le sergent-chef D.T est allé directement porter plainte contre inconnus au commissariat de police de sa zone.

KAN Soir Info

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