Un ministre de la république issu des ex forces nouvelles, qui se croirait encore au temps de la rébellion. C’est l’une des nombreuses histoires qui se racontent dans les salons, bars ou restaurants huppés d’Abidjan et de Yamoussoukro. L’une de ces nombreuses histoires rocambolesques ou menaces, intimidations, abus de pouvoir et clientélisme sont le propre des acteurs mis en scène dans le drame ivoirien.
C’est en effet, l’histoire d’un ministre du gouvernement Ahoussou Kouadio, qui après avoir utilisé durant 7 mois un véhicule de grand standing appartenant à un Ambassadeur ivoirien exerçant à l’étranger présent de temps à autre sur Abidjan, pose des conditions « saugrenues » au moment où le paiement lui est réclamé. Comment peut-on pendant 7 mois, utiliser un véhicule pour ses courses familiales et professionnelles, pour battre sa campagne aux législatives, et au moment du paiement, se rendre subitement compte que l’on se doit d’abord de vérifier si le véhicule n’a pas été volé. La logique voudrait pourtant que la vérification se fasse bien avant de rentrer en possession du véhicule. Un numéro de châssis communiqué à Interpol et l’affaire est pourtant vite réglée. L’on peut comprendre que ce ministre, habitué durant ses années de rébellion aux nombreux véhicules volés ou arrachés de force à leurs propriétaires, veuille prendre des précautions. Mais cette fois, le morceau semble très gros à avaler. Ce ministre ancien rebelle selon nos informations, risque de rendre des comptes au président Ouattara, durant le prochain conseil des ministres le 23 mai prochain.
Alors devinette…c’est qui ça ce ministre ?…dont l’identité n’est pas loin d’être jetée sur la place publique ivoirienne.
Liman Serge
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