Faut-il craindre une augmentation prochaine du prix de l’électricité en Côte d’Ivoire ? La question mérite d’être posée puisse que le Fonds Monétaire International (FMI) qui vient d’octroyer un prêt de 100 millions de dollars au pays appelle de nouvelles reformes dans le secteur de l’électricité pour en assurer la viabilité financière.
Le FMI préconise entre autres mesures « des hausses de tarif » pour couvrir une plus grande proportion des coûts de production. Si ces mesures ne sont pas prises l’investissement si nécessaire dans de nouvelles capacités de production restera un vœu pieux, selon l’institution financière.
Pour le FMI il est aussi nécessaire de passer à la fixation automatique des prix des produits énergétiques tout en protégeant les populations les plus vulnérables.
La Banque Mondiale qui est également un partenaire au développement clé de la Côte d’Ivoire donne son point de vue sur ce que doit être la politique énergétique du pays. Pour son Directeur Chargé des Opérations Emmanuel Noubissié, « le déficit du secteur de l’électricité était estimé à 60 milliards f CFA en 2011 ».
Il estime qu’il est important de revenir à un meilleur équilibre. La Banque Mondiale estime surtout que c’est à la Côte d’Ivoire et à la Côte d’Ivoire seule de « décider si oui ou non le prix de l’électricité doit grimper ».
Si pour juguler le déficit la consommation doit grimper, le gouvernement ivoirien décidera de la catégorie de consommateurs (entreprises, usines, familles…) qui doivent payer plus.
Le secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire connait d’énormes problèmes qui ont conduit à la vague de délestage de 2010. Pour faire face à ces problèmes, le gouvernement Ivoirien a déjà lancé un plan de reforme du secteur par des projets de renforcement des capacités des parcs de production.
Source: wadr.org
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