Abidjan, 13 mai (AIP)-Le candidat malheureux de la présidentielle 2010 en Côte d’Ivoire, Henri Tohou, souhaite la proclamation des résultats des élections partielles du 26 février dans la circonscription électorale de Facobly, dans une déclaration dont copie est parvenue samedi à l’AIP.
Des incidents et violences qui ont émaillé, fin février 2012, les élections partielles des députés à Facobly ont amené la Commission électorale indépendante (CEI) à différer à la publication des résultats dans cette circonscription électorale, tout en demandant à la constitution de commission pour situer les responsabilités après une annulation par le Conseil constitutionnel du premier scrutin de 11 décembre, pour « fraudes massives », rappelle-t-on.
« Après plus de deux mois de la mise en place de ladite commission, je demande aux autorités ivoiriennes et à l’Onuci de publier les conclusions de cette enquête en prenant soin de situer les responsabilités et de sanctionner le ou les responsables des troubles, en vue de donner un signal fort aux futurs candidats pour les échéances à venir dans cette région minée par la violence », a déclaré Henri Tohou, cadre de la région, estimant que « faillir de le faire serait encourager et soutenir de façon tacite d’autres embrasements dans cette région dont les populations ont tant souffert des affres de la guerre ».
Henri Tohou propose au gouvernement, au cas où une autre élection partielle est prévue, que des conditions cumulatives, au nombre de quatre, soient remplies.
Il s’agit, a-t-il énoncé, de « l’exclusion des candidats de la zone électorale cinq jours avant le déroulement du scrutin, du remplacement des anciens présidents des bureaux de vote et même des représentants des candidats par des agents de l’Onuci et de la société civile, du financement sur fonds public de la campagne des candidats ayant participé au second tour des législatives, dans la mesure ou la faute du désordre continue incombe au gouvernement qui a failli d’assurer une sécurité maximale pour le bon déroulement du scrutin dans une zone connue pour sa fragilité, au point ou les candidats sont obliges de financer a deux reprises ou trois sur fonds propres des législatives qui auraient pu se tenir une seule fois ainsi que le plafonnement des dépenses électorales en vue de garantir l’expression de la démocratie et l’égalité des chances dans une zone sinistrée, aux populations affamées ou la corruption est désormais perçue comme un acte salutaire ».
A ce jour, sur les 255 sièges de députés à pourvoir dans le cadre de la nouvelle législature 2011-2015, 254 sont effectifs à l’exception de la circonscription de Facobly, note-t-on.
(AIP)
kp
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