ABIDJAN (Xinhua) – L’opération de dépôt volontaire des armes et munitions par les ex- combattants lancée en octobre dernier enregistre, un an après la fin de la meurtrière crise post- électorale en Côte d’Ivoire, une moisson plutôt maigre avec 1 500 armes collectées par la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la
« A ce jour, la Comnat-Alpc a collecté 1 500 armes toutes catégories, 1 334 grenades et 290 661 munitions », a relevé jeudi à Abidjan le sous-secrétaire de la commission opération sécurité de la Comnat-Alpc, Léon Djokouéhi, présentant le bilan de la Commission lors d’une « Journée d’échanges » avec les journalistes sur le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion ( DDR) organisée par l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).
L’opération de dépôt volontaire des armes et munitions est organisée avec l’appui de l’Onuci.
« Le Comnat-Alpc espérait récupérer 5000 armes d’ici octobre prochain », selon Léon Djokouéhi.
Il a insisté notamment sur le contrôle des armes légères aux frontières et « l’impératif de la réinsertion ».
« Si le programme de la réinsertion est opérationnel, cela va booster la collecte d’armes », a estimé Léon Djokouéhi.
Plusieurs milliers de jeunes ont rejoint les rangs des forces pro-Ouattara et pro-Gbagbo lors des affrontements post-électoraux et la question de leur désarmement, démobilisation et réinsertion constitue une véritable gageure pour le gouvernement du président Ouattara confronté à une insécurité galopante dans le pays.
Des chiffres du ministère ivoirien de la Défense estiment à environ 30 000 les ex-combattants à désarmer et à démobiliser.
Selon une autorité préfectorale, 80% des « coupeurs de route », ces bandits opérant sur les axes routiers à l’intérieur du pays, sont des ex-combattants.
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