Vol à la BCEAO : Koné Katinan s’explique et s’enfonce selon le Patriote
Il est souvent plus sage de se taire que de tenter de se défendre. Malheureusement cette sagesse n’a pas habité Katinan Koné. Le suiveur du dictateur déchu le plus excité encore en activité a cru bon s’offrir en spectacle en noircissant certaines pages de certains confrères [lisez]. Nous allons vous faire l’économie des injures, insanités et autres incongruités de Katinan pour recentrer le débat. Et dire à celui qui réclame sa «tagbanaiété» que le mensonge n’est pas une prescription senoufo. Or lui Katinan, veut maladroitement tordre le cou à la vérité. Il crie sur tous les toits qu’il n’était pas à la BCEAO et qu’il n’avait emporté aucun sou de cette institution bancaire. Croyant donner la réplique au ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayako, Katinan a voulu sa mémoire sélective. Occultant volontairement les jours glorieux où il franchissait fièrement le grand portail de la BCEAO pour mettre en exécution le plan funeste du clan Gbagbo qui venait de lancer une OPA sur la banque centrale. Peut-être que son exil ghanéen lui a enlevé quelques souvenirs mais la Côte d’Ivoire toute entière se souvient comme si c’était hier. Qui n’a pas vu le bouillant serviteur de Gbagbo Laurent à la BCEAO. Il y a même tenu une réunion avant d’aller visiter d’autres établissements financiers. Il s’en prend inutilement au ministre Bakayoko qui, c’est su de tous, fait des mains et des pieds pour faire revenir des Ivoiriens au pays. Et les succès du ministre de l’Intérieur ne se comptent plus. Si Katinan ne veut pas rentrer au pays comme bien d’autres de ses compagnons, il sait bien pourquoi. Et c’est parce que le ministre Hamed Bakayoko a levé un coin de voile sur ces raisons cachées que le sieur Katinan a piqué une colère noire et incapable d’apporter un démenti franc, il donne dans les invectives pour tenter de se dédouaner. Si Katinan n’a pas pris les sacs d’argent à la BCEAO de quoi vit-t-il au Ghana? Il vit comme un pacha dans le pays de Nkrumah dans un quartier où seuls les privilégiés peuvent se côtoyer. Il baigne dans un luxe insolent à même de faire pâlir de jalousie et de regrets certains des réfugiés politiques de son bord. Koné Katinan peut tout dire mais il sait que ces contemporains sont là et témoins de la très jeune et fraiche histoire de la Côte d’Ivoire. Il a déjà oublié que chaque jour à 17 heures, il se rendait à la BCEAO au su de tous. Qu’il arrête donc son char. L’exil ne doit pas lui faire perdre la tête au point de s’en prendre à un ministre d’Etat de la République qui a tout donné pour sauver la Côte d’Ivoire des griffes des faucons du calibre de Koné Katinan.
Koné Lassiné
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