Note éditoriale –
Par Gbansé Douadé Alexis | Directeur de publication | Connectionivoirienne.net
A la « chute » du communisme, les Européens ont vite fait de regler les conflits latents ethniques, Tchécoslovaquie (République Tchèque – Slovénie), Yougoslavie (Kosovo, Serbie, Croatie, Monténégro, Bosnie etc.) Des micro-États européens tels que la Belgique ou la Suisse, ont mis en place un fédéralisme ethnique (Linguistique).
Pourquoi ce qui est facile ailleurs est autant compliqué en Afrique ?
Quand des peuples (cultures) ne veulent plus les uns des autres et se font la guerre depuis plus de 50, voir 100 ans, il faut avoir le courage sans cynisme géopolitique, de leur dire que la marche ensemble est impossible.
C’est un leurre de parler d’intégrité territoriale du Mali, sur la base des frontières ridicules tracées par la France en 1960.
« Considérant, la volonté explicitement exprimée dans la lettre datée du 30 mai 1958 adressée au président français par les notables, guides spirituels de toutes les composantes de l’AZAWAD » Je cite la déclaration d’indépendance.
Pourquoi la France Gaulliste s’est elle entêtée en mettant ces peuples à l’intérieur des mêmes frontières malgré le refus de certains ?
Le sud-Soudan du charismatique John Garang et le Soudan devraient pourtant faire réfléchir. Là-bas, c’est un référendum d’auto-détermination qui a mis fin à plus de 20 années d’un conflit sanglant.
S’asseoir à Paris ou Bordeaux et crier au loup n’est donc pas la solution la plus durable.
Attendons-nous à la désintégration progressive d’une bonne partie des États nés de la colonisation, à commencer par la Lybie de notre « très cher » Colonel Mouammar Kadhafi. Là-bas nos frères et sœurs noirs, Les Toubous sont dans l’indifférence totale, engagés dans une immense lutte pour leur survie.
Certaines marches restent irréversibles face à l’histoire.
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