Le procès n’a pas eu lieu. La vingtaine de gendarmes du camp de la gendarmerie d’Agban qui ont troublé la quiétude des populations dans la nuit du 14 au 15 octobre 2011 à travers des tirs nourris, ne sont pas encore au bout de leur peine. Le procès d’hier dirigé par le président Kouadio Georges, au tribunal militaire du Plateau qui devait certainement donner le verdict des différents procès contre ces gendarmes à la solde du commandant Abéhi Jean Noel a été renvoyé à mardi. Cette déclaration du président Kouadio Georges est tombée à 15h, après une longue attente des témoins, parents , amis et hommes de média présents dans la salle d’audience située au 17e étage de la tour Adepuis 10 h. Selon le président du tribunal, ce rejet de dernière minute est lié au fait que l’une des commissions rogatoires chargée d’enquêter sur les communications effectuées par ces gendarmes auprès des maisons de téléphonies mobiles n’a pas déposé les résultats de son rapport. Maître Gohi Bi Raoul, l’avocat à la défense des prévenus a malgré son impatience de voir ses clients recouvrer la liberté exprimé sa confiance vis-à-vis de cette justice. Ces gendarmes qui ont échoué à leur coup d’État avec leur chef de file, le commandant Abéhi Jean Noel, sont accusés d’atteinte à la sureté de l’Etat et de trouble à l’ordre public.
Sylvain Beugré
L’Expression
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