YAMOUSSOUKRO, 4 avril (Xinhua) — Une soixantaine d’acteurs d’organisations de la société civile bénéficie à Yamoussoukro (centre, 230 km d’Abidjan) d’une formation sur les mécanismes de la justice transitionnelle pour soutenir le processus de réconciliation.
La formation ouverte mardi a été initiée par la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho), l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et la Commission Dialogue, Vérité, Réconciliation (CDVR).
Le représentant régional de la Lidho, Djè Koffi, situant les objectifs de la formation a indiqué que la justice transitionnelle répond aux soucis de promotion des dynamiques de la réforme et de la réconciliation au sein des sociétés qui ont vécu et connu des conflits armés ou une période marquée par des crimes sur une grande échelle.
« La justice transitionnelle n’est rien d’autre que la participation des organisations non gouvernementales et celle de la société civile à la prise de décision, la justice transitionnelle tend également à rendre leur dignité aux victimes des violations de droits de l’homme », a-t-il expliqué.
Le représentant de la CDVR, Léon Konan Koffi, a pour sa part souligné que « la CDVR ne parviendra pas toute seule à sa mission, sans la présence des partenaires de la société civile et des organisations non gouvernementales qui oeuvrent inlassablement pour la paix ».
Huit sous thèmes sont passés au peigne fin au cours de cette formation dont la politique du gouvernement ivoirien en matière de justice transitionnelle, le mandat et le travail de la CDVR et les initiatives prises par les sociétés civiles ivoiriennes dans le cadre de la réconciliation nationale.
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