Cette réaction du président ivoirien, Alassane Ouattara intervenait après la question posée par un journaliste lors de son interview télévisée diffusée le vendredi 30 mars dernier, relative à la question de la flambée des prix des produits sur les marchés dans les villes ivoiriennes. Tout en mesurant l’ampleur du problème aux conséquences dommageables sur la vie des ménages, le chef de l’État a semblé cerner le nœud gordien. La défaillance du système de surveillance des marchés, le racket sur les routes ainsi que la corruption dans l’administration publique ivoirienne, sont pour Alassane Ouattara la véritable cause de cette cherté de la vie. Trois principaux ministères sont donc dans l’œil du cyclone. Le ministère du Commerce qui ne parvient pas à faire fonctionner correctement le système de surveillance des marchés à cause du sous-équipement des agents ; le ministère de l’Intérieur et celui de la défense avec ces forces de l’ordre(Police, Gendarmerie, militaires) qui soumettent les convoyeurs de marchandises à toutes sortes de tracasseries ; enfin le ministère des Transports dont les services n’arrivent toujours pas à extirper ces faux transporteurs( pseudo-syndicalistes) dans ce secteur d’activité. En clair, M.Ouattara sait où frapper s’il a l’intention de sévir. «Nous avons identifié les problèmes. Nous -mêmes avons repéré des commerçants qui trafiquent les prix», a-t-il dit. Mais pour l’heure, le chef de l’État donne trois mois aux Ivoiriens pour faire le bilan des actions engagées par le gouvernement contre la cherté de la vie.
Soir Info
Bertrand Gueu
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