Le Patriote
La Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique veut contribuer à faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020. Ce séminaire qui s’est tenu du 22 au 24 mars 2012, a été l’occasion pour cette régie financière, de faire le bilan de ses actions depuis 2001 et jeter les bases d’un Trésor nouveau. Autour du thème, « Relance économique et cohésion sociale », les différents séminaristes ont planché sur plusieurs sous-thèmes (ateliers) à savoir : Production de données financières et comptables de qualité et reddition des comptes ; Image et crédibilité du Trésor public ; Mobilisation et optimisation des ressources publiques ; Gestion rationnelle de la Trésorerie de l’Etat ; Management des ressources humaines et matérielles ; Réformes institutionnelles et exercice des missions. Après l’Etat des lieux au niveau de ces sujets et les dysfonctionnements qui ont pu être relevés, les participants ont adopté plusieurs recommandations. Il s’agit entre autres du renforcement de l’encadrement du personnel des postes comptables ; la mise en œuvre des meilleures pratiques ; l’amélioration de la qualité comptable. Les ateliers ont aussi recommandé de rendre opérationnel le plan stratégique qualité et contrôle interne 2012-2016 ; assurer le maintien des certificats des services certifiés ; assurer une meilleure orientation des clients dans les services du Trésor public ; disposer d’un cadre d’échange avec les clients et partenaires du Trésor public ; disposer d’une stratégie de communication interne et externe efficace ; renforcer les valeurs d’éthique et de déontologie ; instaurer un climat de confiance avec les clients et partenaires du Trésor. Par ailleurs pour cette régie financière, pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent, à l’horizon 2020, il importe d’améliorer et garantir la qualité de la signature de l’Etat dans les émissions ; accroître la participation des personnes physiques aux émissions ; accroître la capacité de collecte de l’Accd (l’Agence Comptable Centrale des Dépôts) ; faire adopter par décret le Livre de procédures des recettes non fiscales. L’amélioration du cadre institutionnel de suivi de la trésorerie, l’optimisation de la gestion de la dette intérieure et extérieure n’ont pas été oubliées. A l’issue de ce séminaire, l’accent a été mis sur une amélioration de la gestion des carrières ; une définition d’une politique de recrutement et de déploiement du personnel ; l’amélioration du système d’évaluation et de motivation du personnel. Pour les participants, il importe de redéfinir les modalités de création et de fonctionnement des régies en adaptant leur forme et leur fonctionnement à l’orthodoxie financière ; redéfinir les relations comptables entre le Trésor public et les autres régies financières en veillant à l’application stricte du principe de séparation des fonctions d’ordonnateur et de comptable ; adapter les systèmes comptable et informatique aux normes communautaires de l’Uemoa. Pour l’exécution effective de cette feuille de route, il a été recommandé la création d’un comité de suivi et de mise en œuvre des conclusions. Des recettes concoctées par l’ensemble des services du Trésor encadrés par des anciens directeurs et hauts responsables de cette régie financière. Un melting-pot savamment dosé pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020.
Jean Eric ADINGRA, Envoyé spécial
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