Mali : Amadou Haya Sanogo est toujours vivant
Le chef des mutins et responsable du CNRDR (Comité national de redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat), le capitaine Amadou Haya Sanogo vient de faire une intervention pour prouver à la population qu’il était bien vivant. Depuis plusieurs heures à Bamako de nombreuses sources le donnait pour mort malgré un démenti vers 20h des mutins. A 18h Les bérets rouges de la garde présidentielle ont tenté de reprendre le contrôle de l’ORTM, faisant penser à la population qu’une reprise en main du pouvoir par les forces loyalistes étaient en œuvre, mais les mutins semblent avoir de nouveau le contrôle de la situation .
Afrik.com
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Au Mali, l’armée loyaliste se prépare à une contre-offensive!
Source: Le monde
Dans le flou de la situation au Mali après le coup d’état de jeudi, c’est peut-être un tournant. Des « bérets rouges », les troupes loyalistes du président renversé Amadou Toumani Touré (dit « ATT », qui a réussi à échapper aux putschistes et se trouve caché quelque part), semblent avoir lancé une contre offensive vendredi soir.
« La télévision et l’Assemblée nationale viennent d’être prises par les bérets rouges » annonce au téléphone un conseiller proche du président Touré, qui se cache dans Bamako et ne peut être cité, de peur d’être arrêté à son tour.
TOURNANT
Si l’information est confirmée, ce pourrait être un tournant. Rappelons que le coup d’état a eu lieu en l’espace de quelques heures, et a été mené en théorie par des hommes du rang et des officiers subalternes du camp militaire de Kati, à la périphérie de la capitale malienne.
Mais de multiples sources ont assuré au Monde que des commanditaires attendaient « le bon moment pour sortir du bois. » Les heures passent, aucun grand responsable ne se manifeste, et en l’absence d’une coalition claire pour installer à la fois des responsables militaires et civils au pouvoir, le chaos menace le Mali.
La nuit promet d’être importante à Bamako si des combats ont lieu entre putschistes et loyalistes; le jour du coup d’état, les bérets rouges avaient abandonné la présidence sans s’accrocher à sa défense.
Source: Le monde
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