L’intelligent d’Abidjan
En attendant l’inauguration cet après-midi du nouveau château d’eau de Djibi (Angré) et la rencontre avec la presse pour lui expliquer la situation de l’eau à Abidjan ainsi que les différentes actions entreprises par le gouvernement en matière d’eau potable, le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi continue d’entretenir l’espoir. Invité le mardi 20 mars 2012, à l’occasion de la clôture de l’atelier de formation des gestionnaires de bornes fontaines dans le District d’Abidjan, il s’est félicité de l’appui incessant des bailleurs de fonds, notamment la Banque mondiale qui apporte ses aides à la Côte d’Ivoire. S’agissant des difficultés que rencontrent certains riverains dans le District d’Abidjan et des solutions à court terme, Patrick Achi a annoncé la mise à disposition de 61 bornes fontaines. Celles-ci desserviront environ 20.000 personnes dans 8 communes du district d’Abidjan. C’est pourquoi, il n’a pas manqué de saluer les actions du PUIUR (Programme d’urgence d’infrastructure d’urbaines et rurales), à travers son coordonateurs M. Pierre Demba. La doléance des gestionnaires des bornes fontaines au terme de leur formation, a porté sur le taux de rémunération. C’est Céline Adjoua Kouakou qui l’a relevé, au nom de ses camarades. «Nous souhaitons qu’il soit revu à la hausse », plaide-t-elle. A entendre Céline Kouakou, une augmentation du taux de rémunération ne saurait causer de préjudices dans l’approvisionnement de l’eau potable aux bornes fontaines. Agréant cette doléance, le ministre Patrick Achi a suggéré qu’il y ait une base fixe nominale et une autre base variant sur le volume d’eau distribué. Ceci afin de garantir une meilleure gestion des bornes fontaines. Néanmoins le ministre a promis juger les gestionnaires des bornes fontaines sur le terrain, tout en leur demandant de prendre de la hauteur d’esprit dans la gestion des bornes fontaines afin de garantir une bonne qualité de service. Aussi a-t-il pris l’engagement d’organiser une visite de terrain pour s’enquérir des réalités quotidiennes.
Franck O.
Les commentaires sont fermés.