Le ministre ivoirien délégué à la Défense Paul Koffi Koffi a invité lundi à Guiglo (ouest) les ex- combattants détenant encore les armes à les déposer.
Le ministre qui s’exprimait à l’issue d’une visite dans les localités de l’ouest du pays a tenté de donner l’assurance qu’aucun acte de représailles ne sera posé à l’encontre des personnes venant déposer volontairement les armes et munitions.
« Le problème de la sécurité à l’ouest est réel avec la circulation des armes. Mais nous nous attelons à sécuriser la région avec la mise en place d’un bataillon renforcé de 900 hommes « , a noté M. Koffi Koffi, notant que la gendarmerie aussi s’est déployée dans la zone pour assurer la protection des populations.
De l’avis de celui-ci, le retour de la sécurité à l’Ouest dépend du dépôt des armes par tous ceux qui les possèdent de façon illégale.
« Des armes sont encore cachées dans la forêt », a reconnu l’émissaire du gouvernement, révélant que des armes ont été découvertes dans le fleuve et qu’elles ont certainement été abandonnées par des ex-combattants.
Paul Koffi Koffi a par ailleurs formulé l’espoir d’une levée de l’embargo de l’ONU sur les armes en Côte d’Ivoire afin que les forces de sécurité soient dotées de moyens « adéquats » de maintien d’ordre et de sécurisation du territoire.
La Côte d’Ivoire tente de sortir d’une crise post-électorale aigüe qui a tourmenté le pays cinq mois durant.
La région ouest notamment la zone frontalière ivoiro-libérienne est depuis plusieurs mois la cible d’attaques d’hommes armés, empêchant les populations de vaquer de manière correcte à leurs occupations.
Les autorités ivoiriennes s’attèlent à prendre des mesures pour le retour de la quiétude dans cette région qui a payé un lourd tribut au conflit armé qui a secoué le pays.
Xinhua
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