Abengourou, 14 mars (AIP)- Les jeunes leaders d’Abengourou, en collaboration avec la National Democratic Institute (NDI) et la plate-forme régionale des partis politiques, ont organisé mardi, au Centre carrefour jeunes, une campagne de sensibilisation à la réconciliation de la jeunesse de la ville.
Au cours de cette campagne, le représentant du Rassemblement des républicains (RDR) à Abengourou, M. Tia Ousmane, a demandé aux jeunes de tirer « les leçons de la tragédie que la Côte d’Ivoire a vécue après les élections présidentielles et aller au-delà d’une simple campagne de réconciliation ».
Quant au représentant du président du conseil général d’Abengourou, M. Ebo Charles, il a estimé que la jeunesse devrait se départir des vilains sentiments, notamment « le manque de charité, l’égoïsme, l’esprit de division, les calomnie, le refus de pardonner, la haine, le tribalisme, le népotisme et l’esprit de violence », si elle veut vivre en paix.
Le représentant de l’ONUCI, M Tuéché Amos, a rassuré les uns et les autres du soutien de sa structure pour répondre aux besoins de la jeunesse. Il a également demandé aux jeunes de ne pas faire une réconciliation du bout des lèvres, mais de vivre une réconciliation sincère.
Selon lui, « la démocratie, c’est l’acceptation de nos différences pour avancer et développer ensemble notre pays ».
M. Bamba Drissa, représentant de NDI, s’est réjoui de cette initiative des jeunes leaders et précisé que la réconciliation vraie permettra aux ivoiriens de contribuer à la relance économique de la Côte d’Ivoire.
Après les élections législatives qui se sont achevées avec l’élection du président de l’Assemblée nationale, la Côte d’Ivoire doit être une nouvelle aire de démocratie et de paix pour devenir un pays émergent en 2020, a-t-il souligné, ajoutant que l’essor de la Côte d’Ivoire nécessite donc la paix, l’unité et la réconciliation.
Cette campagne de sensibilisation s’est achevée par des messages de paix et de réconciliation des différents responsables politiques locaux.
Les responsables de la jeunesse du FPI conviés à cette rencontre sont restés en dehors de la salle. Approché, leur porte-parole, Kakou Jean Louis, a lié leur participation à la réconciliation par des actions de paix que les autorités devraient effectuer en libérant les prisonniers et en arrêtant de poursuivre les exilés de l’opposition et laisser la justice faire son travail.
(AIP)
Apk/kp
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