Par Liman Serge | Connectionivoirienne.net
La libération de Michel Gbagbo pour raisons médicales et humanitaire est imminente, selon des sources proches de la Chancellerie de France . Le fils aîné de Laurent Gbagbo est dit-on, mal en point. Le gouvernement de Cote-d’Ivoire qui tient le parquet pourrait affirment nos sources, demander et obtenir une liberté provisoire pour lui. L’option serait de lui permettre d’aller aussitôt en Europe s’il le désire pour retrouver sa mère et ensuite son père, Laurent Gbagbo. A la suite de Michel Gbagbo, la mise en place du nouveau gouvernement devrait donner un coup de pouce au processus de réconciliation et de dialogue avec le FPI, même si certains securocrates du régime Ouattara, redoutent toujours que cette période allant jusqu’au 18 Juin, soit marquée par des velléités de déstabilisation et de provocations de la part de pro-Gbagbo. D’où la vigilance et l’alerte générale constatée ces derniers temps dans le pays.
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Pour des soins médicaux, Michel Gbagbo à Abidjan
Dr Michel Gbagbo, emprisonné depuis avril dernier à Bouna (nord-est) a quitté hier, à 16 h, sa cellule pour Abidjan. Escorté par les éléments du ministère de l’Intérieur, il devrait arriver hier dans la soirée. Si les sources policières que nous avons consultées sont moins bavardes sur la destination du premier fils de Laurent Gbagbo, il se raconte que c’est la polyclinique de Cocody, la Pisam, qui devrait l’accueillir pour traiter un mal de dent qui empêche ce brave jeune homme de dormir dans sa cellule de la prison de Bouna. Une prison qui n’assure guère la sécurité de ses pensionnaires. On se souvient que le mois dernier, le même Michel Gbagbo qui est gardé en prison parce qu’il est le fils de son père, avait été piqué par un scorpion. Il a fallu l’intervention prompte des médecins de la ville pour que l’enseignant de psychologie ne passe pas de vie à trépas. Souhaitons-lui beaucoup de chance, lui qui ne sera jamais «rattrapé ethniquement», pour que tout se passe assez bien dans cet environnement où il pourrait atterrir dans des mains «rattrapées».
Abdoulaye Villard Sanogo
Notre Voie
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