C’est une réponse qui coupe court au débat. Le ministre Michel Amani N’Guessan que nous avons joint hier au téléphone pour avoir des précisions sur la position du FPI relative à une probable entrée dans le tout prochain gouvernement, s’est dit surpris par cette information. Qualifiant de manipulation la nouvelle de l’entrée de son parti dans un gouvernement sous le régime de Ouattara. « Non seulement le FPI n’a jamais été contacté pour faire partie d’un quelconque gouvernement, mais il n’est pas demandeur. D’ailleurs, qui vous dit que notre parti est intéressé par cette histoire de gouvernement » s’est-il interrogé avant de relever que le problème du FPI se trouve ailleurs. Le souci majeur du FPI en ce moment est la condition à laquelle le FPI affirme lui tenir principalement à cœur est la libération sans condition de Laurent Gbagbo et de tous ceux qui sont actuellement détenus dans les geôles du Nord pour leur accointance avec Laurent Gbagbo. Pour rappel, le FPI avait condamné l’attitude du gouvernement qui, malgré la pertinence des questions qu’il avait soulevées lors des premières discussions entre les deux parties, avait refusé d’entendre raison. « Il ne faut pas fuir le dialogue républicain qui, à notre sens, permettra d’examiner entre autres, les difficultés du pays relatives à la sécurité à la réconciliation dont l’une des conditions reste la libération de Laurent Gbagbo et de tous ses proches illégalement détenus», Pour Laurent Akoun, la position du FPI n’a pas bougé d’un iota parce que le pouvoir n’a pas apporté un début de solution aux problèmes qu’il avait posée au Chef de l’Etat. « Nous prendrons part aux activités gouvernementales si les difficultés évoquées à l’intention du pouvoir sont un tant soit peu résolues. Tant que les conditions d’une sécurité auxquelles nous joignons d’ailleurs d’autres conditions indispensables à la reconstruction post-crise, ne sont pas réunies, il n’est pas question de faire légitimer ce régime » Et à Laurent Akoun de conclure que son parti a engagé des négociations avec le pouvoir. « Nous avons engagé des négociations avec le gouvernement et notre décision dépendra de l’issue de ces nouvelles républicaines ».
Simplice zahui
Aujourd’hui
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