R. Dib Source: L’Intelligent d’Abidjan
626 000 F CFA. C’est la somme perçue, comme droits, par le journaliste Hermann Aboa, après son licenciement à la RTI (Radiodiffusion télévision ivoirienne). L’ex-présentateur de l’émission ‘’Raison d’Etat’’, au plus fort de la crise postélectorale, dit avoir trouvé seulement, environ 300 000 F CFA dans son compte, après le dégel de ses avoirs. Toute chose qui dénote que les salaires (près de 300 000 F CFA par mois) du journaliste suspendu de juillet à décembre 2011 (période où il était en détention préventive), sans compter la gratification du mois de décembre, n’ont pas été reversés. «Au départ, on m’a dit que dès que les avoirs seront dégelés, on ferait le rappel de mes salaires mais à mon licenciement on m’a signifié, malheureusement, que je n’en avais pas droit», a regretté Hermann Aboa. En outre, il s’interroge sur les éléments qui ont motivé le payement des 626 000 F CFA , comme droits, alors que l’ex- journaliste de la RTI a passé, à l’en croire, quatre ( 04 ) ans et demi (deux ans en CDD et deux ans et demi en CDI) à la ‘’maison bleue’’ de Cocody. “Mon licenciement a été décidé et notifié le 12 janvier 2012 avec pour motif : abandon de poste par constat par voie d’huissier le 29 novembre 2011. Toutefois, l’ancienne administration ne m’a pas blâmé et j’ai bien repris le travail le 14 juin 2011”, a-t-il indiqué. Hermann Aboa qui a trois enfants de moins de sept ans vit, en ce moment, après ce licenciement, une situation difficile. Il dort dans une paroisse de la place. Quand sa femme et sa progéniture logent chez des bienfaiteurs. “C’est très dur. Je compte aller m’installer au village en attendant de voir plus clair”, a-t-il décidé.
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