Crimes 2002 à 2010 – Volonté de manipulation d’Ocampo sur les crimes de la rebellion ?

Ocampo CPI

La CPI autorise Ocampo à enquêter sur la période 2002 à 2010

L’interessante analyse d’un internaute

VOUS AVEZ DIT MANIPULATION ?

Document PDF en Anglais lu sur le site de la CPI (http://www.icc-cpi.int/iccdocs/doc/doc1341467.pdf). Selon le texte, la CPI reconnaît que les événements survenus en Côte d’Ivoire doivent être traités globalement puisque la crise post-électorale est indissociable du coup d’Etat manqué du 19 septembre 2002, qui a conduit à une rébellion et à la partition du pays entre le Nord tenu par la rébellion et le Sud pro-gouvernemental (« longue lutte pour le pouvoir »). Ensuite, le texte énumère des événements qui pourraient être considérés comme des crimes contre l’humanité ou crimes de guerre commis par les 2 camps. Chez les rebelles, notamment l’assassinat de plusieurs dizaines de gendarmes et des meurtres dans l’ouest du pays au cours de leur progression. Chez les forces gouvernementales, Monoko-Zohi, Toulépleu, la marche de l’opposition du 24 mars 2004, les escadrons de la mort, les enlèvements, disparitions forcées, viols et meurtres ciblés de civils systématiquement choisis en fonction de leur origine (Nord), religion (musulmane) ou sensibilité politique (pro-rebelle ou opposition). Les milices et la FESCI, les médias d’Etat et notamment la RTI qui auraient véhiculé la politique gouvernementale d’exclusion, de répression, d’intimidation et d’épuration. Le plus important dans ce texte, c’est que la Chambre d’accusation conclut aux paragraphes 31, 32, 33, 34 et 35 en affirmant que le Procureur OCAMPO a fourni suffisamment de charges pour engager la responsabilité de la partie gouvernementale en matière de crimes contre l’humanité (31, 32, 33, 34) alors qu’il n’en a pas fourni ou trop peu pour conclure à la responsabilité de l’autre partie au conflit. Citons le texte en son paragraphe 35. « In light of the limited information provided by the Prosecutor, the Chamber is unable to assess whether crimes against humanity may also have been committed by any of the rebel forces. » Au vu des informations fournies par le Procureur, la Chambre n’est pas en mesure de déterminer si des crimes contre l’humanité ont également été commis par les forces rebelles. [sous-entendu : alors qu’il y en a suffisamment pour engager la responsabilité de la partie gouvernementale.] EN CONCLUSION, LA CPI DIT AUX PRO-GBAGBO: vous vouliez une enquête sur la période du 19 septembre 2002 au 28 novembre 2010? Vous êtes servis dans des proportions qui vont vous étouffer davantage!

Joel B.

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