(Agence Ecofin) – La Stratégie nationale de développement de la filière riz (SNDR), lancée en 2008 et qui ambitionnait d’accroître la production de riz usinée de 200 000 tonnes par an d’ici 2012, n’a pas atteint ses objectifs. Les importations se situent toujours autour de 900 000 tonnes par an pour une consommation estimée à 1,5 million de tonnes. Alors même que certains pays de la sous-région, comme le Mali ou le Nigeria, ont su développer leur production nationale.
Fort de ce constat, le conseil des ministres du 15 févier a adopté une SNDR révisée couvrant la période de 2012 à 2020. Quelques FCFA 672 milliards y seront affectés de 2012 à 2016, financés notamment par un fonds de Développement de la riziculture, alimenté par des prélèvements sur les importations de riz.
« La SNDR 2012-2020 s’appuie sur deux axes spécifiques qui intègrent l’ensemble des éléments de la chaîne de valeurs, dont les semences, les aménagements pour la maîtrise de l’eau, la production et la transformation, la mise sur le marché, etc. » indique le communiqué du conseil des ministres.
Mise en œuvre par l’Office national de développement de la riziculture (ONDR), créé en 2010, la SNDR révisée a pour objectif d’atteindre une production nationale de 1,9 Mt de riz blanchi en 2016 et 2,1Mt en 2018.
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