Par Connectionivoirienne.net
La Lettre du Continent dans sa dernière édition n°629 fait cette révélation, sous le titre: LES EX COMZONES SOUS PROTECTION DIPLOMATIQUE. «Nommés pour la plupart à de hautes fonctions au sein des Forces Républicaines de Côte-d’Ivoire FRCI, les leaders de l’ex rébellion des forces nouvelles viennent de recevoir un passeport diplomatique » écrit notamment la L.C. Des « documents délivrés par la présidence ivoirienne », à la demande des intéressés, effrayés par l’idée de se voir épingler par la justice internationale.
Immunité
Les mêmes craintes de poursuites internationales avaient amené certains leaders civiles de l’ex rébellion, à commencer par leur chef Soro Guillaume, à se faire élire députés afin de bénéficier de l’immunité octroyée de facto aux membres du parlement. Selon des juristes interrogés par connecitonivoirinne.net, les passeports diplomatiques en flagrante violation des lois ivoiriennes [un militaire a droit à un passeport de service et pas diplomatique], ne sauraient être un obstacle à des poursuites éventuelles pour crimes de guerre ou crimes contre l’humanité dont plusieurs ex responsables sont accusés. « L’immunité des Soro et autres anciens rebelles élus députés n’a aussi aucune valeur » tranche un interlocuteur défenseur des droits de l’homme, depuis Kinshasa.
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