Le Temps
Pour les ménages de Côte d’Ivoire, les promesses d’une vie meilleure faites par Ouattara ne sont plus qu’un souvenir qu’on ne souhaite même plus évoquer. Sur les marchés, les coûts de denrées de première nécessité ont connu une nette hausse depuis l’installation de Ouattara au pouvoir. La preuve, les prix des différentes qualités de riz ont augmenté, de façon sournoise, dans les commerces. Ainsi que celui de l’huile et des produits dérivés. Même réalité en ce qui concerne le coût de la viande, de la volaille et des produits halieutiques. Au marché Gouro, la galère des femmes est perceptible. Les prix du vivrier ne sont plus maitrisables. Ils grimpent chaque jour, en fonction des saisons. Une situation aggravée par l’insécurité et la persistance du racket des Frci sur les routes qui mettent en péril les convois de marchandises souvent victimes d’attaques d’hommes armés. Certaines femmes leaders des marchés-Gouro, abusivement taxées d’être des partisanes de l’opposition, ont dû parfois renoncer à continuer la politique de développement de se secteur. Que dire du ministère du Commerce qui a lamentablement échoué dans sa politique de contrôle et de maitrise des prix sur le marché ? Aujourd’hui, après les pillages des biens et des ressources vitales de milliers d’innocents par les Frci pendant la crise postélectorale, la destruction des magasins et petits commerces des Ivoiriens par la ministre Anne Ouloto, ce sont des vagues de licenciements qui secouent les entreprises. Dans les sociétés d’Etat, c’est la détresse. Des milliers de travailleurs ont été mis au chômage alors que Ouattara avait promis des millions d’emplois chaque année. De quoi vivront désormais ces chefs de famille qui ne pourront plus nourrir les leurs, payer leurs loyers, scolariser et soigner leur progéniture au moment où les prix sur les marchés sont hors de portée pour les démunis ? Ce n’est en tout cas pas sur Ouattara que les Ivoiriens, qui s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la pauvreté, pourront compter pour sortir de la misère qui s’intensifie. Pendant que les ministres et autres s’empressent de s’enrichir illicitement au sommet de l’Etat
K. Kouassi Maurice
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