Les Éléphants échouent parce que le pays n’est pas uni et parce que les Ivoiriens vivent dans l’hypocrisie et le règne des vilains sentiments. Hier les uns, sous Gbagbo souhaitaient la défaite. Aujourd’hui sous Ouattara, d’autres ne souhaitaient pas la victoire de façon ferme et sincère. Hier on s’en cachait mais depuis l’exil à la faveur de la crise postélectorale, des Ivoiriens osent souhaiter le malheur à l’équipe nationale. Certes, les prophètes de malheurs et oiseaux de mauvais augure, ne sont pas sur le terrain. Certes, il ne s’agit pas d’être superstitieux, mais le chef de l’État a lui-même résumé cela hier en parlant de manque de chance. Le manque de chance, c’est la volonté de Dieu, c’est la malchance. Cette malchance, devient plus évidente, quand des pensées et vibrations négatives pèsent sur l’équipe nationale. Sachant cela, avant chaque grande compétition, Jacques Anouma faisait le tour des partis politiques, des religieux et des chefs traditionnels. Ce qui n’empêchait pas les mauvais sentiments. Pour gagner en 2013, et au-delà, il faut davantage associer tout le monde.
C.K L’Intelligent d’Abidjan
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