CAN 2012: L’esprit des morts a vaincu les vendeurs d’illusion !

Vu de Libreville, tout allait dans le sens d’une défaite des éléphants…

Les confrères Gabonais avaient-ils raison, quand ils évoquaient quasi unanimement la semaine dernière l’impossibilité de toute victoire ivoirienne en terre gabonaise en finale du fait de la seule présence d’Alassane Ouattara à Libreville, pour des raisons de punition mystique? Nous n’en saurons rien, mais à l’évidence l’actualité leur donne à cette heure au lendemain de la défaite, raison.

Au delà de la force spirituelle zambienne ressentie étrangement à travers toute la capitale gabonaise à la veille de la finale de la CAN 2012, rappelons que KOACI avait été interpellé à plusieurs reprises sur le fait que le peuple gabonais ne pardonnera jamais l’absence d’Alassane Ouattara au moment des obsèques du regretté Omar Bongo en 2009. Pire l’argument s’amplifiait alors que le président ivoirien se rendait avec une forte délégation à Franceville, où est enterré Omar Bongo, samedi dernier et par le suite allait retrouver étrangement les éléphants de Côte d’Ivoire et toujours sous les projecteurs, dans un contexte de concentration nécessaire. « Il ne faut pas réveiller les esprits de la rancœur et assumer en présentant officiellement des excuses publiques », nous livrera le dimanche un cadre d’une banque gabonaise qui regardait avec nous dans une brasserie les images du président ivoirien sur une chaine locale.

L’autre fait marquant qui nous avait aussi été annoncé et qui s’est révélé réalité, le soutien total des Gabonais pour l’équipe zambienne palpable à l’approche de la finale et mis en évidence lors de cette dernière. L’explosion de joie au moment du penalty raté de Drogba, des vagues d’applaudissement lors des phases de jeu zambiennes et l’euphorie après le pénalty vainqueur de Sunzu, en témoigneront.

Rappelons que Guillaume Soro, Simone Gbagbo et Laurent Dona Fologo avaient représenté la Côte-d’Ivoire et effectué le deplacement au Gabon en 2009 au moment des obsèques du regretté père de la nation gabonaise.

Décidément, tout ce que l’on nous avait prédit est arrivé, reste à savoir désormais si au delà du mysticisme la récupération politique ratée de l’événement servira de leçon pour les échéances à venir.

Amy, Source: KOACI.COM ABIDJAN

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