Le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo refuse la commission nationale d’enquête mise en place au lendemain de la crise post-électorale en Côte d’ivoire par le nouveau régime, la jugeant « non inclusive ».
« Le FPI (Front populaire ivoirien) tient à dénoncer publiquement la commission d’enquête nationale non inclusive et ne saurait nullement se reconnaitre dans le rapport qui en sortira », indique une déclaration signée du porte-parole, Laurent Akoun, transmise mardi à Xinhua.
La commission nationale d’enquête a été mise en place par le président ivoirien Alassane Ouattara pour faire la lumière sur les événements post-électoraux qui ont fait au moins 3000 morts, selon les autorités ivoiriennes.
Le FPI relève que le pouvoir actuel n’a pas attendu le rapport de cette commission avant de mettre en prison plusieurs partisans de l’ancien régime, de procéder à la déportation de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale.
Par ces faits, le régime d’Alassane Ouattara « a suffisamment démontré son caractère partisan pour que les Ivoiriens s’attendent à un rapport objectif d’une commission mise en place par lui », écrit le FPI.
La commission nationale d’enquête, dirigée par la juge Matoh Cissé, a entamé en janvier le recueil des témoignages sur les affrontements meurtriers post-électoraux.
Xinhua
Commentaires Facebook