« La véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis.»
(Martin Luther King)
Que Monsieur Fologo sache que ni le FPI ni le prisonnier Gbagbo ne seront jamais affaiblis face aux scélérats de Ouattara et de l’impérialisme Occidental. Si le FPI et Gbagbo n’ont pas cédé face au premier président de la Côte d’Ivoire, Houphouët-Boigny, pourquoi céderaient-ils aux intimidations des aventuriers politiques venus de nulle part dont la seule ambition est d’éliminer systématiquement les intellectuels et les partisans du FPI ?
La résignation n’est pas compatible avec l’état d’esprit des combattants pour la démocratie et la libération de la côte d’Ivoire de demain.
Lors de la première audition de Gbagbo à la CPI, le monde entier découvrait pour la première fois un pionnier de la démocratie et des droits de l’homme. Il continue de jouir de toutes ses facultés intellectuelles malgré la maltraitance dont il a été victime durant les sept mois de son enfermement dans les geôles du Nord. Gbagbo n’a jamais fait assassiner un homme politique à cause de ses convictions politiques. Les militants du FPI ont retenu un seul message de Gbagbo : « On ira jusqu’au bout ». Gbagbo est débout ! Le FPI restera débout ! Le FPI ne changera pas de fusil d’épaule encore moins d’idéologie. C’est le RPP de Fologo qui est affaibli et qui est devenu une commission de réconciliation et de dialogue. C’est- à-dire un comité de soutien aux autres formations politiques qui arrivent au pouvoir (d’Houphouët à Bédié de Bédié à Guéhi Robert de Guéhi à Gbagbo et de Gbagbo à Ouattara.)
Vous êtes très habile comme tous ceux qui mangent à tous les rateliers.vous avez une mémoire sélective. Il est de notoriété publique en côte d’Ivoire que c’est vous qui avez conseillé à Gbagbo de participer à la campagne présidentielle de chirac et de Sarkozy.Donc vous êtes mal placé à donner des leçons au FPI.
Voici ce que disait Monsieur Fologo avant le cinquantenaire : « Il faut que les Africains aient le courage de dire non quand on peut dire non…C’est parce que Gbagbo a compris cela très tôt qu’il souffre aujourd’hui… Les Occidentaux ne veulent pas qu’un pays Africain donne l’exemple…Alors, on le bloque en l’empêchant de travailler, on lui impose un gouvernement d’union national qui l’empêche de travailler ; on lui impose des listes électorales qui ne sont pas conformes à la réalité. …Il n’y a pas un seul pays Africain où la liste électorale est à 100% potable…Ni au Sénégal, ni au Mali, ni en Guinée, …Le cas Ivoirien est plus grave parce qu’ils ont réussi la rébellion et ils veulent un président qui leur ressemble …Notre élection a été qualifiée la plus chère au monde :146 Milliards de F CFA !…Et nous n’avons pas encore fini…Donc tout cela devrait être compris par les Africains que, cinquante ans après les indépendances, on les mène en bateau…Il y en a très peu qui le comprenne et ça, j’en suis désolé personnellement. »
Fologo a-t-il accepté le président qui leur ressemble ?
La question qui me vient en esprit est de savoir si Monsieur Fologo avait mesuré les conséquences de ce qu’il enseignait aux patriotes Ivoiriens ? On ne peut pas préparer une révolution sans préparer la guerre et ignorer totalement la riposte de l’impérialisme Occidental. Ou alors Monsieur Fologo jouait il le rôle de l’agent double aux côtés de Gbagbo ? Je le dis parce que Monsieur Fologo n’a jamais été sanctionné par l’ONU ni par l’Elysée. Il refuse de condamner et de dénoncer publiquement les exactions contre les partisans de Gbagbo. Le président de la commission de réconciliation, Monsieur Banny n’a jamais demandé à Ouattara de faire cesser les tueries sur les populations du Sud et de l’Ouest en particulier.
Fologo demande au FPI d’accepter le dialogue avec le pouvoir de Ouattara pendant que la France et Obama continuent de prolonger le gel des comptes des pro-Gbagbo.
Le CNRD n’est qu’un comité électoral et non un parti politique. Très franchement, peut-on mener une révolution contre l’impérialisme Français avec toute la vieille clinique du PDCI ? Regardez un peu les noms qui composent le CNRD. Maintenant il appartient aux Ivoiriens et en particulier au FPI de prendre ses responsabilités.
Pour terminer je conseille à Fologo d’avoir la lucidité de mettre fin à sa mission politique, car l’honneur ne sert qu’une seule fois dans la vie. Aujourd’hui Wade refuse de céder la place à la jeunesse comme tous les vieux politiques en Afrique. Fologo doit quitter la scène politique. !
Je salue le courage et la détermination des camarades Amani N’Guessan, Laurent Akoun, Miaka Ouéréto, Yao Yao jules, le jeune Koua justin sans oublier tous les camarades de la direction du parti et les militants et sympathisants.
Restons vigilants ! On ira jusqu’au bout !
Liadé Gnazegbo, Paris le 5 février 2012
Militant du FPI -France
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