Nul n’aurait pu parier que la victoire des Ivoiriens sur les Équato-guinéens le samedi 4 février 2012, aurait provoqué une vague de violences dans plusieurs communes de la ville d’Abidjan. Après le coup de sifflet final de ce match des quarts de finale, les populations se sont lancées dans une animation frénétique. Des quartiers populeux comme Abobo et Yopougon ont vu leurs artères principales bondées de monde. Une situation qui a permis aux personnes peu scrupuleuses d’infiltrer les rangs et de déjouer la vigilance des forces de l’ordre. Ainsi à Abobo dans divers endroits de cette commune, des magasins ont pu être cambriolés, des matériels emportés et des personnes ont même été dépouillées de leurs biens. Voilà en tout le constat que l’on pouvait faire durant ces moments d’agitation. Des filles ivres de joie dans divers endroits qui s’étaient mêlées aux foules ont été accostées et du coup violées par des groupes de personnes. Au quartier Sogefiha d’Abobo, plusieurs cas de viols et tentatives de vols ont été constatés. De même à Adjamé Liberté, plusieurs passants ont été dépossédés par des individus postés à chaque carrefour. Des éléments FRCI se sont eux aussi illustrés de la plus mauvaise des manières. Pour participer à la fête, ils n’ont pas trouvé mieux que de lâcher des rafales de kalachnikov. Au niveau de la grande gare et à la gendarmerie d’Abobo et à Pk18, ce sont des tirs nourris qui ont jeté l’émoi et la panique au sein de la population.
Par Olivier Guédé L’Intelligent d’Abidjan
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