Monsieur Wodié constate aujourd’hui, sans rire, que des morts et des fantômes ont voté pendant le scrutin législatif de décembre 2011.
Et pourtant , si des élections ont été tenues dans cette période dite de paix selon l ‘Onuci et Sarkozy (lui-même bientôt ancien quelque chose ), que dire des électeurs qui ont voté pendant les heures de braises des élections présidentielle où on nous a annoncé après mille tripatouillages, que c’est finalement Dramane Ouattara qui a gagné , que Gbagbo a perdu et qu’il doit aller en prison à tous les coups.
Le soir même de la fermeture des bureaux de vote, Mabri Toikeuse et Djédjé Madi exigeaient déjà sur tous les toits, le départ du Président Gbagbo du pouvoir et son arrestation. Nous connaissons la suite.
Aujourd’hui, pour le scrutin législatif, 110 requêtes ont été déposées sur le bureau de Mr Wodié, Président de Conseil dit National.
Ce dernier dénonce le manque de sincérité du scrutin. Il reconnait que les FRCI, les dozos et autres miliciens au service des candidats pro-Ouattara ont systématiquement perturbé la campagne. Rappelons simplement que les dozos et les FRCI pro-Ouattara occupent toujours l ‘ensemble du territoire ivoirien et par conséquent, l’ensemble de ce scrutin doit être purement et simplement annulé.
Ils sont nombreux actuellement les députés élus qui ignorent tout du rôle et des devoirs d’un parlementaire. Ils se sont lancés dans cette bataille à âmes et corps perdus, uniquement motivés par des raisons alimentaires, juste pour échapper au chômage. Ce sont des députés alimentaires.
Curieusement, Mr wodié note des problèmes sur les Procès-verbaux, des vols d’isoloirs. Des irrégularités dans la proclamation des résultats. Pendant que les requêtes continuent d’arriver sur son bureaux, Mr Wodié décide d’arrêter les recherches pour ne prononcer que 11 ridicules décisions d’annulation.
Ce comportement ne vous rappelle rien ?
Voilà comment on nous impose une fois encore une assemblée dite nationale, mais qui ne représente en rien les Ivoiriens. Et ils continuent de patauger dans une médiocrité qui ne dit pas son nom.
Victor GOLOUZOUET
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